BFMTV
TV

Yann Barthès assume son côté "bien-pensant": "Je préfère ça que le contraire!"

Yann Barthès sur "Quotidien"

Yann Barthès sur "Quotidien" - Christophe Chevalin - TMC

A quelques jours de la reprise de Quotidien, Yann Barthès s'est confié à nos confrères du Figaro.

D'ordinaire très discret, Yann Barthès a accepté de se livrer dans une interview accordée à nos confrères du Figaro. A quelques jours de la reprise de Quotidien sur TMC, l'animateur vedette a notamment évoqué "le côté bien-pensant et donneur de leçons" qui lui est parfois reproché.

"Je peux comprendre qu’on me reproche un côté bien-pensant. Mais je préfère ça que le contraire! On a des valeurs que l’on porte haut, comme l’antiracisme, les droits LGBT, la liberté individuelle… Cela fait partie de notre ADN", a-t-il répondu, précisant ne pas être d'accord sur le côté "donneur de leçons".

"Nous ne faisons que mettre en avant, avec humour, les contradictions entre les déclarations et les actions de chacun, celles des politiques notamment. On essaie d’être drôles, d’avoir du second degré, mais je n’insulte jamais personne", a-t-il estimé.

"Le second degré est mal vu"

Si Yann Barthès a assuré avoir "une totale liberté de faire ce que l’on veut" chez TF1, il a toutefois précisé que préserver le ton impertinent de son émission est "un combat de tous les jours".

"J’ai l’impression que l’humour et l’impertinence ont mauvaise presse. Tout le monde se replie sur soi-même, sur sa communauté et le second degré est mal vu. Tout cela m’inquiète…", a-t-il dit.

Pour la rentrée, pas de gros changements prévus: "on a mis trois ans à trouver une formule, alors on ne va pas tout foutre en l’air!", a justifié avec humour Yann Barthès, qui révèle toutefois que les téléspectateurs auront droit à quelques petits changements côté décor, et à un nouvel habillage. 

Une invitation lancée à Brigitte Macron

Côté invités, le journaliste se voit bien recevoir Jeff Bezos, à qui il aurait "plein de choses à demander". Mais aussi la Première dame, ou l'ex-président des Etats-Unis.

"Brigitte Macron, c’est quand elle veut! On a lancé l’invitation depuis qu’elle est à l’Élysée. Quant à Obama, il faudrait faire un gros chèque et comme on ne paie pas nos invités..."
Nawal Bonnefoy