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Valérie Trierweiler dans Quotidien: "Je n’ai pas envie qu’on me ramène sans arrêt à ma vie d’avant"

Valérie Trierweiler sur le plateau de "Quotidien", le 18 mai 2017

Valérie Trierweiler sur le plateau de "Quotidien", le 18 mai 2017 - TMC

Trois ans après le succès tapageur de Merci pour ce moment, Valérie Trierweiler revient en librairie avec Le Secret d’Adèle. Un roman qui ne parle pas d’elle, comme elle l’a soutenu face à Yann Barthès.

"Les gens vont dépenser toute leur énergie à chercher ce qu’il y a de vous dans ce livre". En recevant Valérie Trierweiler ce jeudi dans Quotidien, Yann Barthès semble la prévenir: celle qui est venue présenter son roman Le Secret d’Adèle doit s’attendre à un accueil suspicieux. Trois ans après Merci pour ce moment, dans lequel la journaliste revenait avec acidité sur son expérience de Première dame, écourtée par la liaison de François Hollande avec Julie Gayet, elle l’affirme: "Si j’avais voulu parler de ma vie, j’aurais fait un Merci pour ce moment 2."

Dans son roman, paru aux éditions Les Arènes ce mercredi, elle s’intéresse à l’histoire d’amour entre le peintre autrichien Gustav Klimt et Adele Bloch-Bauer, le modèle de son portrait du même nom. Et face au trublion de TMC, l’auteure a déployé tous les efforts possibles pour s’effacer derrière l’histoire qu’elle raconte: "J’avais envie de m’intéresser à quelqu’un d’autre", a-t-elle simplement expliqué. Une affirmation qui n'a pas convaincu le journaliste.

"J'ai quand même eu plusieurs vies"

"Vous avez conscience de ce qu’évoque votre nom?", lui demande Yann Barthès. "Je ne sais pas, peut-être pas", concède-t-elle, avant de d’insister : "J’ai quand même eu plusieurs vies, ma vie ne peut pas être résumée à un seul moment de ma vie." Sans jamais perdre son sourire.

Malgré ces réticences à faire un parallèle entre son personnage et celui qui lui a été affublé, Yann Barthès ne s’est pas radouci. À de nombreuses reprises, l’animateur de Quotidien a tenté de souligner les points communs d’Adèle et Valérie, comme le fait qu’elles soient des "femmes libres", "féministes" aux destins "hors-norme"; "Oui, mais il y en a d’autres aussi", objecte Valérie Trierweiler.

"Je n’ai pas envie qu’on me ramène sans arrêt à ma vie d’avant. J’ai encore quelques années à vivre et j’ai envie de les vivre pleinement", a expliqué l'écrivaine.

Dernière tentative: lorsque Valérie Trierweiler évoque la possibilité d’un prochain roman historique, Yann Barthès se pose encore la question: "On dirait que vous fuyez dans le passé." La réponse de son interlocutrice est plus pragmatique: "J’ai une petite formation d’historienne. Peut-être que je reviens à mes premières amours. J’aime beaucoup faire de la recherche."

Benjamin Pierret