Tricherie à La roue de la fortune, Dechavanne assure avoir "exagéré"

Etonné de l'écho de ses propos sur la tricherie à La roue de la fortune, Christophe Dechavanne assure avoir "exagéré les choses".

Ce qui se passe dans les Grosses têtes reste dans les Grosses têtes. C'est ce que pensait sans doute Christophe Dechavanne, qui faisait mardi son retour dans l'émission de RTL. L'animateur y a fait des révélations sur La roue de la fortune, qu'il a présentée sur TF1 de 2006 à 2011, dévoilant avoir parfois un peu aidé des candidats.

Surpris de l'ampleur qu'ont pris ses propos, repris par de nombreux titres de la presse en ligne, Christophe Dechavanne a bien vite rétropédalé.

"Quand je conseillais les candidats sur la manière de pousser la roue, c’était fait à l’antenne à la vue de tout le monde et équitablement, a-t-il déclaré à TV Mag ce mercredi. Et de préciser: "C’était une indication et non une tricherie".

"Je ne suis pas un tricheur"

Christophe Dechavanne assure même s'être un peu laissé emporter par l'ambiance de l'émission. "Dans le contexte et l’excitation des Grosses têtes, j’ai exagéré les choses mais cela n’est arrivé qu’une seule fois. Cela m’agace de lire aujourd’hui que 'je trichais régulièrement' alors que l’histoire s’arrête à ce seul exemple. Je ne suis pas un tricheur, je suis un compétiteur et je déteste la triche", martèle-t-il.

Au détour d'une conversation sur les tricheries à Intervilles, et interpellé par Laurent Ruquier d'un "Dechavanne a dû tricher je ne sais combien de fois à La roue de la fortune, Christophe Dechavanne avait lâché: "J’ai triché pour aider des candidats. C’est la seule chose que j’ai faite."

"Il m'est même arrivé de souffler la réponse en finale"

"Comme j’avais l’habitude, au bout d’un moment, de voir le rythme de cette putain de roue, je savais quand on la lançait (...) où elle allait à peu près, je ne trichais pas, donc j’aidais le candidat en lui indiquant un peu... pour le faire gagner", avait précisé l'animateur sur RTL.

"J’avais même des réflexions de la production, avait-il avoué. Il m’est même arrivé, puisqu'on est là à se lâcher, de souffler la réponse en finale pour que le gars gagne une bagnole. J’avais des agriculteurs, des gens adorables qui se prenaient une journée de fou pour venir jouer".

M. R.