BFMTV
TV

Quand Pierre Bellemare s'auto-parodiait pour Groland

Pierre Bellemare dans "25 ans de Groland".

Pierre Bellemare dans "25 ans de Groland". - Capture d'écran - Facebook Groland

Pierre Bellemare, monument de l'audiovisuel disparu samedi, était plein d'autodérision. En témoigne une de ses dernières apparitions à la télévision.

C'est sans doute l'une de ses dernières apparitions à la télévision. En avril dernier, Pierre Bellemare, disparu ce samedi à 88 ans, avait accepté de participer à l'édition-anniversaire de l'émission de Canal+, 25 ans de Groland.

"On se demandait s'il aurait encore l'énergie de se lancer dans un projet aussi costaud", a déclaré Benoît Delépine interrogé par France Info.

"Ce regard malicieux"

"C'est un exploit qu'il a réalisé pour nous, il a tourné quand même 50 lancements chez lui, en refaisant des prises. Le fait qu'il ait accepté de faire cette émission, c'était pour nous une forme de boucle qui se bouclait. C'était inespéré et c'était plus qu'un honneur pour nous", a indiqué ce grand fan de Pierre Bellemare et de ses Histoires extraordinaires qui ont bercé des générations d'auditeurs, de téléspectateurs et de lecteurs.

Evoquant ce samedi matin sur notre antenne sa collaboration avec Pierre Bellemare, Julien Courbet a souligné l'humour du personnage et le plaisir qu'il avait à travailler avec lui.

"Il n'avait qu'une envie c'était de rire, de s'amuser. Il avait toujours ce regard malicieux."

"Soupèse mon swag"

Pierre Bellemare se prêtait de bonne grâce aux parodies, jouant volontiers avec son image. Il avait ainsi accepté, au côté d'Olivier Baroux - alors en duo avec Kad Merad pour la chaîne Comédie, d'"interpréter" La bombe humaine de Téléphone et Antisocial de Trust... à bord d'une Renault fuego.

Et puis, à la manière de Jean Rochefort adoptant le langage "jeune" dans Les Boloss des belles lettres, Pierre Bellemare s'était prêté au jeu des gifs pour le journal 20 Minutes. Il devait y interpréter des expressions comme "J'ai trop le seum", ou "Osef", "Balec", "OKLM ou "Soupèse mon swag", ce qu'il faisait avec beaucoup de naturel.

M. R.