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PPDA refuse de cohabiter avec  Morandini sur iTELE

Jean-Marc Morandini et Patrick poivre d'Arvor

Jean-Marc Morandini et Patrick poivre d'Arvor - Georffroy Van der Hasselt et Charly Triballeau - AFP

L'ex-star des JT de TF1, aurait posé une condition pour rejoindre la chaîne du groupe Canal+: que Jean-Marc Morandini soit écarté de l'antenne.

Énième bras de fer pour Jean-Marc Morandini. Après avoir dû faire face aux employés de iTELE, l'animateur doit, cette fois, affronter Patrick Poivre d'Arvor.

Approché par la chaîne pour devenir l'un des nouveaux visages, PPDA aurait, selon Le Figaro, posé une condition: que Jean-Marc Morandini soit écarté de l'antenne.

Lundi, LesJours.fr annonçait l'arrivée de l'ex-star des JT de TF1 sur la chaîne du groupe Canal+. L'actuel animateur de la tranche 19/20 heures sur Radio Classique, aurait rencontré Serge Nedjar, le patron de la chaîne, la semaine dernière pour intégrer une des émissions du week-end de CNEWS (futur nom d'iTELE), en tant que polémiste. C'est lors de cette rencontre que PPDA aurait posé sa condition.

Interrogé par l'AFP, Patrick Poivre d'Arvor confirme avoir "bien été approché il y a trois mois par les dirigeants d'iTELE pour participer au lancement de la nouvelle chaîne CNews." L'ancienne star des JT précise que "les discussions viennent de reprendre sur cette éventuelle participation", mais "qu'aucune condition n'a été posée de part et d'autre".

Un combat perdu d'avance? 

Le duel semble toutefois mal engagé pour l'ex-figure de TF1. Malgré la pression des salariés, l'animateur de Morandini Live, devrait revenir très vite sur iTELE, grâce au soutien sans faille de Vincent Bolloré, patron du groupe Canal+.

En novembre dernier, Patrick Poivre d'Arvor avait déjà affiché sur le plateau de Actuality, son soutien au mouvement de grève des salariés de iTELE, qui demandaient le renvoi de l'animateur, mis en examen dans une affaire de corruption de mineurs.

"C'est dramatique pour eux parce que ce sont des gens que j'aime beaucoup, je regardais beaucoup iTELE. Ce sont des gens dont les revendications sont légitimes", avait-il déclaré.

La chaîne du groupe Canal+ recherche de nouvelles têtes d'affiche pour remonter son audience, laminée par une grève de 31 jours en octobre-novembre contre les nouvelles orientations de la direction.

A l'issue du mouvement de grève, 98 salariés avaient décidé de quitter la chaîne, selon le dernier décompte des grévistes d'iTELE. La rédaction comptait 120 journalistes avant la grève. Faute d'effectifs suffisants, la chaîne d'information n'avait pas assuré de direct pendant les weekends des fêtes.

Romain Iriarte avec AFP