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Mort de l'animatrice britannique Caroline Flack: deux collègues lui rendent hommage avec émotion

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Deux présentateurs de la chaîne ITV, où elle a officié par le passé, ont eu quelques mots pour ses proches.

Caroline Flack, célèbre animatrice de télévision britannique, a été retrouvée morte samedi matin à son domicile londonien. Un avocat de la famille a confirmé que la présentatrice de 40 ans s'était suicidée. Les hommages ont afflué tout le week-end; dimanche soir, deux collègues ont salué sa mémoire à la télévision. 

C'était en ouverture de l'émission Dancing On Ice, co-présentée par Phillip Schofield et Holly Willoughby:

"Nous aimerions commencer le numéro de ce soir en prenant quelques instants pour nous souvenir de Caroline Flack, après la terrible annonce d'hier. Nous voulions dire que nos coeurs sont avec sa famille et ses amis", a déclaré le premier, la voix brisée. 

"Beaucoup d'entre nous sur cette émission connaissions Caroline en tant qu'amie, et elle nous manque énormément à tous", a poursuivi Holly Willoughby. "Comme Caroline l'a récemment écrit (sur Instagram): dans un monde ou vous pouvez être ce que vous voulez, faites le choix d'être gentils."

Accusée d'avoir frappé son compagnon

Caroline Flack avait présenté le programme de télé-réalité Love Island sur cette même chaîne de 2015 à 2019. Elle avait passé le flambeau à Laura Whitmore pour la saison actuellement diffusée. Les numéros prévus samedi et dimanche ont été annulés: l'émission de rencontre reprendra ce lundi soir, avec une séquence hommage. 

Comme le rapporte CNN, Caroline Flack avait été remplacée aux commandes de Love Island après avoir été accusé d'avoir frappé son petit-ami. Elle avait plaidé non coupable et devait être jugée en mars.

Plusieurs voix s'élèvent pour pointer du doigt le traitement réservé par les tabloïds britanniques à cette cette affaire d'agression présumée, selon l'AFP, une pétition réunissant 100.000 signatures réclame qu'une enquête soit réalisée au sein des médias. Les agents de l'animatrice accusent également le Parquet d'avoir voulu monter un "procès-spectacle" contre une personnalité "vulnérable".

Benjamin Pierret