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Michel Drucker étrille Laurent Delahousse: "Ce n'est pas un mec bien"

Michel Drucker à Caen (Calvados), le 21 octobre 2014

Michel Drucker à Caen (Calvados), le 21 octobre 2014 - CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Michel Drucker, qui va débuter sa cinquante-cinquième année de carrière à la rentrée, a réglé ses comptes avec son confrère du service public dans un entretien accordé au Parisien.

Ces deux hommes ne partiront certainement pas en vacances ensemble. Dans un long entretien accordé au Parisien, Michel Drucker, qui animera Vivement dimanche à la rentrée sur France 2, n'a pas fait dans la dentelle au moment d'aborder sa relation avec son confrère du service public, Laurent Delahousse.

"Ils veulent quelqu'un de plus jeune, beau, blond"

L'animateur a une première fois évoqué le journaliste au cours d'une question sur la confiance en soi, estimant que le présentateur du journal l'a fait douter de lui-même en voulant empiéter sur son terrain. 

"J’ai toujours eu des doutes, mais ils se sont réveillés en septembre quand France 2 a lancé '19 heures, le dimanche' présenté par Laurent Delahousse à la place Vivement dimanche prochain qui était le premier talk-show", s'est-il souvenu.
"Je me suis dit: Ok, ils veulent quelqu’un de plus jeune, de plus beau, de plus blond qui va séduire plus de ménagères. On n’ose pas me faire comprendre que je suis devenu has-been."

"Il a été d'une inélégance incroyable"

Relancé sur les nombreuses piques qu'il a lancées à Laurent Delahousse au cours de la saison, Michel Drucker a décidé de vider son sac.

"Jusque-là, c’était de l’humour. De toute ma vie, je n’ai jamais critiqué un confrère, j’ai été d’une loyauté et d’une fidélité indéfectible au service public. Mais là, c’en est trop. Parce que Laurent Delahousse n’est pas un mec bien", a-t-il lâché. 

Avant de se justifier:

"Il a demandé ma place pendant près de dix ans. Chaque saison, il menaçait la direction de partir s’il n’avait pas le 19 heures alors que j’étais une locomotive pour son journal. Au départ, je ne le croyais pas. Jusqu’au jour où il l’a dit ouvertement. Ça m’a peiné. J’ai trouvé ça surréaliste. Il a été d’une inélégance incroyable. C’est même le ballon d’or de la discipline".
C. P.