BFMTV
TV

Lionel Chamoulaud, la voix de Roland-Garros, tire sa révérence

-

- - -

Lionel Chamoulaud quitte France Télévisions, mais ne prend pas sa retraite. Il souhaite désormais s'occuper de son fils de 10 ans et faire de l’enseignement, de la production et du coaching.

Depuis 37 ans, Lionel Chamoulaud commente avec passion le sport sur le service public. A 58 ans, le journaliste devenu la voix de Roland-Garros tire sa révérence. "Oui, je quitte France Télévisions en juin, à l’issue des 24 Heures du Mans! Sans mélodrame ni claquement de porte puisque c’est moi qui ai pris cette décision", a-t-il expliqué au Parisien.

L'idée lui "trottait dans la tête depuis plusieurs mois": "à mon retour du Dakar, c’est devenu une évidence", précise celui qui a eu la "chance incroyable de travailler avec Robert Chapatte, Roger Couderc et Thierry Roland, ces dinosaures qui ont inventé le sport à la télé". Le journaliste ne part cependant pas à la retraite et a un projet bien précis en tête:

"J’ai désormais envie de gérer mon temps comme je l’entends. Après 37 ans de service public, j’ai envie d’être mon propre patron. Je vais faire de l’enseignement, de la production et du coaching. A force de réfléchir à la mise en scène du sport, je peux conseiller les jeunes joueurs sur leur communication, mais aussi travailler dans d’autres domaines".

"La nouvelle génération doit faire attention au moindre mot"

Lionel Chamoulaud souhaite s'occuper de son fils de 10 ans. "J’aimerais m’en occuper davantage que de mes aînés de 31 et 28 ans qui ont passé beaucoup de week-ends sans leur père", révèle-t-il, avant d'indiquer qu'il regrettera Rafael Nadal: "Rafa est le type qui m’a le plus touché". 

Interrogé sur ses "chamoulades", il répond qu'il "n’est pas si facile d’être en direct sans savoir si on est là pour 1h30 ou 5 heures" et que "le plus pénible, ce sont les réseaux sociaux".

Il conclut en distillant quelques conseils à la nouvelle génération: "Quelques blagues balourdes sur Kei Nishikori donnent lieu à un article: 'Chamoulaud est-il raciste'? La polémique fait 'pschitt', mais le titre reste. La nouvelle génération doit faire attention au moindre mot", conclut-il.
Jérôme Lachasse