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Laurence Ferrari: "Je partage les interrogations sur la place de Jean-Marc Morandini"

Laurence Ferrari

Laurence Ferrari - Joel Saget - AFP

La présentatrice d'iTELE a évoqué la grève des journalistes de sa chaîne appelant à "la reprise du dialogue" et confiant partager "les interrogations" sur la place de Jean-Marc Morandini.

Une intervention attendue. Laurence Ferrari est enfin sortie de son silence dimanche par le biais d'un communiqué sur Facebook. Samedi, la journaliste d'iTELE s'est faite épinglée par Christophe Hondelatte, qui a déploré "le manque de courage" de sa consoeur lors d'une interview dans On n'est pas couché sur France2. Il a notamment reproché à la présentatrice son mutisme alors que la grève bat son plein au sein de la chaîne d'info du groupe Canal (grève qui entame son huitième jour consécutif ce lundi). 

"Il faut que le dialogue reprenne! Je comprends parfaitement l’inquiétude et la tension qui règnent au sein de la rédaction de iTELE puisque j’ai l’honneur d’y travailler depuis 4 ans et d’y être présente tous les jours. La grève qui risque d’entrer dans sa deuxième semaine est une souffrance pour chacun d’entre nous", a déclaré Laurence Ferrari. 

De l'urgence de recréer les conditions d'un dialogue "serein"

Selon elle, les demandes répétées des journalistes et du personnel de la chaîne d'info en vue d’obtenir plus de moyens pour produire les différentes éditions de l’antenne sont "légitimes". Mais la journaliste n'a pas manqué de mentionner un autre sujet bien plus délicat: Jean-Marc Morandini, dont la rédaction demande la démission. 

"J’entends aussi et je partage les interrogations sur la place de Jean-Marc Morandini -mis en examen pour corruption de mineurs aggravée- sur l’antenne d’une chaîne toute info, même si j’estime qu’il ne m’appartient pas de décider qui a le droit ou non d’y intervenir, tant que la justice n’est pas passée", a-t-elle écrit. 

Laurence Ferrari, qui déplore également le "désespoir de la rédaction" et "l'incompréhension des téléspectateurs", estime qu'il faut de toute urgence "recréer les conditions d’un dialogue serein et respectueux" afin de sortir de cette crise. 

Nawal Bonnefoy