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Gérard Depardieu repasse à table, ce soir sur Arte

Gérard Depardieu et Laurent Audiot, plumant des poules en Catalogne, dans le documentaire "A pleines dents".

Gérard Depardieu et Laurent Audiot, plumant des poules en Catalogne, dans le documentaire "A pleines dents". - Arte

La deuxième saison de A pleine dents!, le documentaire de Stéphane Bergouhnioux et Sébastien Fallourd avec Gérard Depardieu démarre ce lundi soir à 19h sur Arte.

Gérard Depardieu poursuit son périple gourmand dans la deuxième saison de A pleines dents!, diffusé à partir de ce lundi soir sur Arte. "A force de voyages et de rencontres, l'esprit des lieux et des produits apparaît, les histoires se dévoilent", racontait l'acteur dans l'épisode sur la Bretagne.

Il emmène cette fois-ci le spectateur d'abord en Ile-de-France, puis au Portugal, en Catalogne, en Bavière et à Fès au Maroc, à la découverte des produits du terroirs et des gens qui cultivent, élèvent, et cuisinent.

Anecdotes de tournage et souvenirs d'enfance

Dans cette série documentaire en 5 épisodes de 44 minutes, réalisé par Stéphane Bergouhnioux et Sébastien Fallourd, Gérard Depardieu questionne, écoute, tâte, hume, goûte. Il distille de sa voix parfois essoufflée des anecdotes de tournages, des souvenirs d'enfance.

Oscillant entre la trivialité ("J'aime bien les cidres paysans, qui te donnent la chiasse tout de suite") et un lyrisme poétique ("J'aime nager, porté par le sel et les courants, et retrouver une apesanteur oubliée").

"Si je fais peur, c'est pour être seul"

Livrant les clés d'un récit à la fois intime et curieux des autres, il évoque au détour d'un voyage en Catalogne:

"Seul enfin, je veux me chercher au milieu des autres, à travers les autres. M'isoler du monde tout en restant en son centre. Je sais que je suis regardé mais je me fous de ce qu'on pense de moi. Si je fais peur, c'est pour être seul. Mais je ne suis pas dangereux".

Flanqué de son ami le chef Laurent Audiot, Depardieu promène son imposante silhouette d'un champ de choux à Pontoise au marché de Fès, en passant une cuisine bavaroise, érudit et complice. Laissant cependant la part belle au parcours de ceux qu'il rencontre. Les images sont splendides et l'appétit de l'ogre Depardieu - enfin apaisé - est communicatif.

Magali Rangin