Europe 1, France 2, TF1: Laurent Ruquier dit tout ce qu'il pense du PAF
Laurent Ruquier fait une (petite) infidélité à France 2. Ce samedi soir sur C8, le présentateur d'ONPC fait l'objet d'un documentaire, La télé de Ruquier, qui retrace sa carrière à travers témoignages et magnétos. Interviewé à cette occasion par Le Parisien, l'animateur a raconté "sa" télé, ses envies et ses opinions sur le PAF.
Il verrait bien, par exemple, Nicolas Bedos, Florence Foresti, Valérie Lemercier ou Gaspard Proust à la tête d'une émission du service public, tout comme "Patrick Timsit qui serait formidable" ou encore Laura Laune "qui a eu des soucis avec une blague".
"Aujourd’hui, c’est très compliqué en raison des réactions sur les réseaux sociaux. Les chaînes doivent assumer d’avoir des humoristes d’opinion", a-t-il expliqué. "On a la même liberté d’expression mais les conséquences sont parfois difficiles à gérer. Cela dépend de la volonté des dirigeants de chaînes. Et je les sens un peu plus tendus ces dernières années".
"Canal+ a tué Europe 1"
Voix des Grosses Têtes sur RTL, il n'est pas tendre quand il s'agit de parler d'Europe 1, où il a travaillé 15 ans.
"Ce n’est pas en changeant les animateurs tous les ans ou tous les 2-3 ans que vous pouvez fidéliser. Europe 1 a cherché à être à la mode: au lieu de créer des animateurs maison ils sont allés les prendre dans des émissions branchées et pas très populaires sur Canal +. Ce qui a tué Europe 1 c’est Canal +", a-t-il estimé.
Laurent Ruquier a également évoqué la prochaine saison d'ONPC, et plus particulièrement celui ou celle qui devrait succéder à Yann Moix.
"On a plusieurs pistes. Il faut que l’on sache si Christine Angot continue. On le souhaite et je pense qu’elle aussi. On cherche à avoir un duo complémentaire. Ce qui est sûr c’est qu’on s’oriente à nouveau vers un écrivain, éditorialiste, penseur ou philosophe."
La recrue à voler à la concurrence pour France 2 selon lui? Yann Barthès, le présentateur de Quotidien (TMC). "Il marcherait peut-être même mieux que sur TF1!", a lancé Ruquier, qui se définit comme "mauvais arbitre" en terme de mercato.