BFMTV
TV

Coronavirus: Inès de Koh-Lanta, infirmière, interpelle Emmanuel Macron sur ses conditions de travail

Inès dans "Koh-Lanta"

Inès dans "Koh-Lanta" - Capture d'écran TF1

Inès, infirmière et membre de l'équipe des jaunes dans la saison de Koh-Lanta actuellement diffusée, dénonce le manque de matériel des hôpitaux pour répondre à l'afflux de patients dû à l'épidémie de coronavirus.

Elle est l'un des principaux visages de la saison de Koh-Lanta actuellement diffusée sur TF1. Inès, aventurière à la télé et infirmière à la ville, s'est exprimée ce vendredi sur Instagram pour dénoncer ses conditions de travail, alors que les malades du coronavirus affluent à l'hôpital. Elle interpelle Emmanuel Macron dans une story vidéo, sur laquelle on aperçoit l'un de ses collègues revêtir un pantalon jetable en guise de blouse:

"Vous avez devant vous les conditions dans lesquelles nous travaillons: nous avons des patients positifs au Covid-19, nous n'avons plus de sur-blouse, alors on prend des pantalons jetables pour se camoufler en mettant du sparadrap aux poignets pour bien fermer les manches. (Nous n'avons) plus de sur-chaussures, donc on met des charlottes aux chaussures. Merci Emmanuel Macron", ironise-t-elle, avant de faire de même avec le directeur de l'AP-HP: "Merci Martin Hirsch". 
La story d'Inès de "Koh-Lanta"
La story d'Inès de "Koh-Lanta" © Capture d'écran Instagram

"C'est du jamais-vu"

Comme le rapporte Télé Loisirs, Inès avait déjà évoqué la situation la semaine dernière dans une story sur le réseau social: "Je ne vous explique même pas l'état des lits dans les hôpitaux, l'abondance de patients qu'il y a, c'est du jamais-vu. C'est hallucinant."

Jeudi, c'était Marine Lorphelin, ancienne Miss France et interne à l'AP-HP, qui tirait la même sonnette d'alarme sur RTL: "Les soignants sont là, sont présents, alors que dans l'autre sens on a demandé une amélioration des conditions de travail, plus de moyens pour les hôpitaux, parce qu'on était déjà limite en terme de personnel et en terme de matériel. Aujourd'hui, on voit bien les conséquences sanitaires que cela a."

Benjamin Pierret