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Bernard Tapie livre aux enfants de Au tableau! l'activité qu'il voudrait maintenant exercer

Bernard Tapie dans l'émission "Au tableau!!!" sur C8, le 17 novembre 2018.

Bernard Tapie dans l'émission "Au tableau!!!" sur C8, le 17 novembre 2018. - Pierre-Olivier - C8

L'ancien ministre, acteur, patron de club de foot, a évoqué son parcours et sa maladie, face aux enfants de l'émission Au tableau!!!, samedi 17 novembre sur C8.

Bernard Tapie a répondu aux questions des enfants dans l'émission de C8, Au tableau!, samedi 17 novembre. Homme d'affaires, chanteur, acteur, patron de club de football, Bernard Tapie a vécu mille vies. Aujourd'hui, atteint d'un cancer, il décrit l'activité qu'il voudrait exercer, très loin de tout ce qu'il a pu faire avant, et inspirée par sa maladie.

"J'ai eu la malchance de tomber malade, d'une maladie grave. Et en allant dans les hôpitaux public, j'ai découvert un tas de choses très contradictoires. Des choses formidables (...) le courage qu'ils (le personnel hospitalier) ont à vouloir soigner les gens. Ils sont d'une disponibilité extraordinaire. A côté de ça, un gros défaut. Ils ont pris l'habitude de traiter les malades comme des gens incapables de comprendre. (...) Ce que j'ai envie de faire maintenant, c'est de passer du temps auprès des corps médicaux et auprès des gens qui sont malades, pour les aider un peu à passer cette phase difficile".

En début d'année, il s'était longuement livré au magazine Le Point sur son cancer de l'estomac et de l'oesophage, expliquant "Le cancer, c'est le match de ma vie. Mais je ne suis pas sûr de le gagner".

Evoquant également au cours de l'émission de C8 sa vie et notamment sa jeunesse, Bernard Tapie a vanté les vertus de l'amour familial et d'une enfance modeste.

"Quand j'étais gamin, j'habitais dans un quartier très difficile, mais il se fait qu'à moins d'un kilomètre de chez moi il y avait une grande piscine municipale. Et j'étais, pendant les vacances, tout le temps à la piscine municipale. Et j'y avais 20-30 copains, des copines, on s'amusait. Moi quand j'ai eu mes enfants, je les ai fait habiter dans une maison où il y avait une piscine. Mais quand ils étaient les deux frères et la soeur, qu'est-ce qu'ils s'emmerdaient tous les trois. Ils étaient bien moins heureux, ils se marraient beaucoup moins que moi dans la piscine municipale. La pauvreté n'a rien à voir avec le plaisir qu'on peut avoir de l'existence", a-t-il conclu, ajoutant que cela n'empêchait pas d'être heureux "quand on monte dans la société".

En mai 2017, l'ancien homme d'affaire avait été condamné définitivement à rendre à l'État plus de 400 millions d'euros reçus pour mettre un terme à son bras de fer avec le Crédit lyonnais sur la revente d'Adidas.

M. R.