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Têtes couronnées

Photos de Kate Middleton seins nus: décision reportée à septembre dans le procès de Closer

Kate Middleton à Londres en 2017

Kate Middleton à Londres en 2017 - Heathcliff O'Malley - AFP

La duchesse de Cambridge réclame 1,5 million d'euros de dommages et intérêts après la diffusion des clichés parus dans le magazine people français.

Le tribunal correctionnel de Nanterre, qui devait se prononcer mardi dans l'affaire des photos volées de Kate Middleton seins nus publiées dans le magazine people Closer en 2012, va reporter sa décision à septembre, a-t-on appris lundi de source judiciaire. La nouvelle date de jugement sera annoncée mardi à l'audience.

Les clichés volés publiés le 14 septembre 2012 dans Closer avaient indigné la famille royale et jusqu'aux tabloïds britanniques. On y voyait Kate et son époux William, deuxième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, au bord de la piscine d'un luxueux domaine du Luberon, la duchesse vêtue uniquement d'un bas de maillot de bain.

Kate et William "choqués" par les clichés

Lors du procès, début mai, Kate et William avaient réclamé par la voix de leur avocat 1,5 million d'euros de dommages et intérêts, "choqués" par la diffusion de ces clichés. Dans une lettre lue par Me Jean Veil, le prince William avait dénoncé des faits "particulièrement douloureux car ils nous rappellent le harcèlement à l'origine du décès de ma mère, Diana", morte à Paris en 1997 après une course-poursuite avec des paparazzis.

Le procureur avait pour sa part requis des amendes "très significatives" contre deux représentants de Closer - Laurence Pieau, directrice de la rédaction, et Ernesto Mauri, directeur de publication - et contre deux photographes d'une agence parisienne soupçonnés d'avoir pris ces photos. Tous étaient jugés pour atteinte à l'intimité de la vie privée ou complicité.

Une semaine avant Closer, le quotidien régional La Provence avait publié un cliché de la duchesse en maillot de bain, au même endroit. Pour cette image, l'accusation a requis au cours de la même audience des amendes avec sursis contre Marc Auburtin, alors directeur de publication du quotidien régional, et Valérie Suau, la photographe. Et le couple princier a demandé 50.000 euros de dommages et intérêts.

F.M. avec AFP