BFMTV
Têtes couronnées

Le prince Charles est l'un des artistes britanniques les plus riches

Le prince Charles et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles.

Le prince Charles et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles. - Tracey Nearmy - AFP

Les œuvres du Prince Charles se vendent si bien qu'il est, selon de récents chiffres publiés par la maison royale, l'un des artistes les plus prospères du pays.

C'est un talent qu'on ne lui connaissait pas forcément. Le prince Charles peint. Ce hobby se révèle même des plus lucratifs pour le fils aîné de la reine d'Angleterre. Selon des chiffres communiqués il y a quelques jours par Clarence House et diffusés par The Telegraph, Charles aurait retiré 2 millions livres (2,6 millions d'euros) de cette activité depuis 1997, ses lithographies se vendant comme des mugs à l'effigie du petit George. 

Le prince commercialise en effet des lithographies tirées de ses aquarelles, dans la boutique de sa maison de campagne, Highgrove House, dans le Gloucestershire. Mais il n'empoche pas l'argent, qui va alimenter les comptes de sa fondation de charité, la Prince of Wales Foundation. 

Une lithographie du prince Charles, en édition limitée, à vendre sur la boutique de Highgrove House.
Une lithographie du prince Charles, en édition limitée, à vendre sur la boutique de Highgrove House. © Capture d'écran highgroveshop.com

Un marchand d'art, qui a vendu des lithographies de Charles estime même, selon le Telegraph, qu'elles auraient rapporté jusqu'à 6 millions de livres (7,89 millions d'euros). Les 'croûtes princières' (essentiellement des paysages, pas désagréables à regarder), se vendent en effet 2.500 livres (3.300 euros) dans la boutique de Highgrove House, mais la galerie Belgravia, qui les gérait auparavant les ventes, écoule encore des estampes en série limitée à 15.000 livres (19.800 euros).

De tels revenus placent Charles parmi les artistes britanniques vivants les mieux payés. Repéré en 1989 par la galeriste Anna Hunter, le prince ne peint que des aquarelles et ne vend jamais les originaux.

Magali Rangin