BFMTV
Têtes couronnées

Le plan secret pour évacuer la reine  en cas d'émeutes post-Brexit

Elizabeth II

Elizabeth II - Toby Melville / Pool / AFP

Les services de sécurité de la reine ont déjà prévu comment évacuer la famille royale si le Brexit tourne mal.

A Londres, les services en charge de la sécurité de la reine et de la famille royale, ont un plan secret pour faire évacuer la monarque et sa famille en cas d'émeute. Selon le Sunday Times, qui révèle l'information, ces services craignent qu'en cas de "no-deal" - une absence d'accord sur le Brexit le 29 mars prochain- des émeutes se déclenchent dans les rues de la capitale britannique. Sans accord, le Royaume-Uni risque de quitter le bloc européen sans garde-fou fin mars. Une hypothèse que redoutént les milieux économiques.

Les plans d'évacuation datent de la guerre froide. On craignait alors une attaque nucléaire de la part de l'Union soviétique. Ces plans ont été remis au goût du jour, pour parer à toute éventualité. Envisageant "le pire scénario possible", les agents de sécurité ont ainsi prévu d'exfiltrer la reine et le prince Philip hors de Londres. 

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les parents de la reine Elizabeth, la reine et mère et le roi George VI sont restés à Londres alors que l'armée de l'air allemande bombardait la ville. 

"Terrain d'entente"

Le 24 janvier dernier, sortant de son éternelle réserve en matière de politique, mais sans évoquer le Brexit qui déchire le pays, la reine Elizabeth a enjoint les Britanniques à "chercher un terrain d'entente". 

"Dans notre recherche de nouvelles réponses en ces temps modernes, je préfère pour ma part les recettes éprouvées, comme se parler avec respect et respecter les différents points de vue, se rassembler pour chercher un terrain d'entente et ne jamais oublier de prendre du recul", a-t-elle ainsi déclaré. Des propos qu'elle avait déjà tenus lors de son traditionnel discours de Noël. 

La Première ministre britannique Theresa May a réaffirmé ce dimanche sa détermination à mettre en oeuvre le Brexit à la date prévue du 29 mars et à obtenir des concessions de l'UE sur l'accord de divorce, malgré le refus de Bruxelles de le renégocier.

Magali Rangin