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Têtes couronnées

Harry et Meghan: un protocole "beaucoup plus" souple que pour Kate et William

Plusieurs affaires embarrassantes éclaboussent le mariage du prince britannique et de l’actrice américaine, qui aura lieu ce samedi. La journaliste de Paris Match Marion Mertens détaille pour BFMTV les raisons de ces couacs successifs.

Un mariage princier tout ce qu’il y a de plus consensuel… si ce n'est une touche de scandale. L’union de l’Américaine Meghan Markle avec le prince Harry, scellée ce samedi au château de Windsor, marquera la fin de mois de préparatifs, émaillés de quelques aléas dont la famille royale se serait probablement bien passée.

Différents couacs à attribuer à la famille de la mariée: le demi-frère, la demi-sœur et plus récemment le père de Meghan Markle ont donné, jusqu’aux derniers instants, de quoi grincer des dents à la très guindée famille royale. Ces fâcheux imprévus, abondamment relayés par les tabloïds britanniques, tiennent peut-être à la flexibilité particulière que peut avoir Buckingham Palace envers le prince Harry - au contraire de son frère William par exemple.

De l'avantage de ne pas être héritier

"Le sentiment que j’ai, c’est que ce mariage a été malgré tout préparé par Harry et Megan, il n’a pas été bien préparé par des spin doctors (spécialistes de l’image, ndlr)", estime Marion Mertens, rédactrice en chef du numérique à Paris Match. "Il y a eu ce qui se passe parfois dans les familles, (…) des petits problèmes d’organisation, des inimitiés...".

Pour la journaliste, cela s'explique par le fait que le protocole est "beaucoup plus" souple avec le prince Harry qu’il n’a pu l’être avec le prince William. Tout simplement parce que le cadet n’est pas le prince héritier:

"Harry, c’est ce qu’on appelle the spare, la roue de secours. Les enfants de William ont fait qu’il a reculé dans l’ordre de succession, maintenant il est sixième (…). Déjà, au moment du mariage de William, William avait essayé de faire ce qu’il voulait. Étant le prince héritier, la reine avait dit 'demande ce que tu veux, je te dirai ce qu’il faut faire'".

Moins de contraintes, plus d'imprévus

De fait, pour cette "roue de secours", il n’y a par exemple "pas d’obligation d’inviter certaines familles royales européennes." La nationalité de la future mariée a peut-être aussi eu à jouer dans une organisation un peu moins millimétrée:

"Je pense que le fait qu’il y ait une branche américaine de la famille bouleverse un petit peu tout et peut-être sont-ils un petit peu moins respectueux du protocole", explique la journaliste. "Mon sentiment, c’est que tous ces allers-retours montrent quand même que Harry et Meghan avaient quelque chose à dire sur les invités, sur le mariage et que la com’ de Kensington avait peut-être moins à dire."

Benjamin Pierret