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Têtes couronnées

En renonçant à son titre, le prince Harry est rétrogradé au même rang que 30 autres ducs britanniques

Le prince Harry à l'avant-première de "Dunkerque", le 13 juillet 2017

Le prince Harry à l'avant-première de "Dunkerque", le 13 juillet 2017 - Tolga Akmen - AFP

En prenant leurs distances avec la monarchie britannique, Harry et Meghan abandonnent leur titre d'altesse royale. D'après un expert, ce renoncement s'accompagne d'une rétrogradation pour le prince.

Samedi soir, le prince Harry et Meghan Markle ont officiellement renoncé à leurs titres royaux. Buckingham a notamment annoncé que "le duc et la duchesse de Sussex n'utiliseront plus leur titre d'altesse royale étant donné qu'ils ne sont plus des membres actifs de la famille royale". Ce renoncement s'accompagne d'une rétrogradation pour le petit frère du prince William. 

Alastair Bruce, expert en protocole de la famille royale, a donné une explication au Sun, relayée par l'AFP. Selon lui, l'abandon du titre d'altesse royale équivaut à "une abdication", et il note que Harry se retrouve ainsi rétrogradé au même rang que trente autres ducs britanniques. 

Titre de duc conservé

Si le couple conserve son titre de duc et duchesse de Sussex, il renonce en revanche à son allocation royale et devra rembourser certaines dépenses publiques dont il a bénéficié, notamment les 2 millions de livres (2,3 millions d'euros) employés pour rénover le Frogmore Cottage à Windsor, son lieu de résidence au Royaume-Uni. 

Harry et Meghan ont annoncé en début de mois qu'ils souhaitaient abandonner leur rôle de premier plan au sein de la famille royale, afin de vivre entre l'Amérique du Nord et le Royaume-Uni et de prendre leur indépendance financière. Cette décision intervient après des années d'un climat de tension entre le couple princier et la presse tabloïd. Tous les deux ont plusieurs fois pris la parole pour dénoncer la pression dont était victime Meghan Markle. Le prince Harry a également accusé une partie des journaux de racisme et de harcèlement. 

Benjamin Pierret, avec AFP