Un gars, une fille: les productrices démentent les différences de salaire révélées par Alexandra Lamy
L'annonce a fait l'effet d'une bombe, fin mars. Alexandra Lamy affirmait dans le journal belge La Dernière heure qu'elle touchait, au début d'Un gars, une fille, "le tiers du salaire de Jean [Dujardin], alors que la série était produite par trois femmes".
C'est Jean Dujardin, indigné, précise l'actrice, qui est allé défendre sa cause auprès des productrices: "Jean s’est rendu dans le bureau des productrices et a exigé que je gagne la même chose que lui, sinon il quittait le programme. Les hommes étaient plus scandalisés que les femmes par cette situation", se souvient-elle.
"Cette affirmation est totalement erronée"
Trois semaines après la polémique, les productrices "initiales" de la série, Isabelle Camus et Hélène Jacques, indiquent dans un communiqué diffusé sur le site Purepeople qu'elles ont "pris connaissance des déclarations d'Alexandra Lamy [...] et tiennent à apporter des précisions":
"Cette affirmation est totalement erronée et nous tenons à rétablir la vérité quant à la différence de traitement de salaire dont celle-ci se dit victime, lancent les deux femmes. La première saison ayant été tournée il y a maintenant près de dix-neuf ans, Alexandra Lamy n'a probablement plus la mémoire des cachets qui lui ont été versés."
"La notoriété est un facteur déterminant pour l'échelle des rémunérations"
Si "les cachets de Jean étaient supérieurs de 15% à ceux versés à Alexandra Lamy" à cause de "sa renommée acquise dans l'univers de la télé", "nous sommes bien loin du tiers du cachet évoqué par Alexandra Lamy", précisent Isabelle Camus et Hélène Jacques.
"La notoriété est un facteur déterminant pour l'échelle des rémunérations, et cela sans préjugés sexistes. C'est tout simplement la loi du marché", ont encore ajouté les deux femmes, qui insistent pour dire qu'elles sont "très attachées à l'égalité des sexes".