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Pourquoi la série Good Doctor cartonne sur TF1

Good Doctor

Good Doctor - ABC

La série diffusée chaque mardi depuis fin août a séduit les téléspectateurs de TF1. Anatomie d'un succès.

Prenez une pincée de Docteur House, un peu de Docteur Doogie et de Big Bang Theory et vous obtenez The Good Doctor, la série qui réunit devant TF1 plus de six millions de téléspectateurs chaque mardi depuis le 28 août dernier.

Alors qu'elle pourrait n'être qu'une série hospitalière de plus, Good Doctor a su passionner le public avec les aventures d'un jeune et brillant interne en chirurgie autiste, Shaun Murphy. Il y fait son apprentissage du métier, dans un prestigieux hôpital de San Jose aux Etats-Unis, mais se frotte aussi à la vie, au contact de ses collègues et des patients.

> Une recette efficace

Cette recette, on la doit à Daniel Dae Kim, ancien acteur de la série Lost, qui est le producteur de la série. C'est lui qui a eu l'idée d'adapter une série sud-coréenne de 2013 intitulée The Good Doctor (visible en France sur Netflix).

Daniel Dae Kim a travaillé avec David Shore, qui n'est autre que le "papa" de Dr House. Les fulgurances du jeune Dr Shaun Murphy ne sont d'ailleurs pas sans rappeler celles du médecin aussi génial qu'odieux, incarné par Hugh Laurie pendant 8 saisons. Ils partagent même cet excès de franchise, qui caractérise House. Sauf que Shaun Murphy a l'excuse d'être autiste.

L'histoire de Good Doctor constitue également un vibrant plaidoyer pour l'insertion des personnes handicapées. La série aborde par ailleurs des sujets de société, comme le harcèlement sexuel dans le milieu professionnel. Enfin, même si on écrase une larme par-ci par-là quand on perd un patient, Good Doctor reste une série "feel good". Moins anxiogène que Urgences (viiite, il fibriiiille!), Good Doctor est aussi bien moins cynique et désabusé que House

> Un beau casting

Si le visage du docteur Murphy vous dit quelque chose, c'est normal: Freddie Highmore qui interprète le jeune chirurgien, est un ex-enfant star. Il incarnait ainsi Charlie dans Charlie et la chocolaterie, face à Johnny Depp, en 2005, dans la version de Tim Burton. Et Arthur dans Arthur et les Minimoys de Luc Besson. Plus récemment, il a aussi été Norman Bates (oui, celui du coup de poignard sous la douche) dans Bates Motel.

Les autres acteurs sont moins connus, mais sont pour la plupart d'une beauté renversante. Ce qui rend certes l'intrigue un poil moins réaliste. Soyons honnêtes, assez peu de neurochirurgiens, dans la vraie vie, sont aussi séduisants que le docteur Melendez (Nicolas Gonzalez) - qui ferait passer George Clooney, pour terne interne.

On y croise aussi la ravissante actrice britannique Antonia Thomas, vue dans les séries Misfits et dans Lovesick, le beau Chuku Modu (qui avait petit rôle dans Game of Thrones), ou encore Beau Garrett, vue dans Tron: L'héritage, et... Dr House.

> De la romance

Si tous ces beaux chirurgiens passent beaucoup de temps au chevet de leurs patients, à chercher des diagnostics, à faire passer des IRM et tout un tas d'examens médicaux, ou à procéder à des opérations ultra-pointues, ils ont le temps de vivre des histoires d'amour.

Les personnages ont beau être assez parfaits, ils sont tout de même attachants, et traînent souvent, malgré leur réussite, un lourd passé. Et puis malgré beaucoup de bons sentiments, il y a heureusement quelques personnages moins sympathiques, médecins aux dents longues, ou chefs sévères mais justes. 

Magali Rangin