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Séries

Lille, Paris et Cannes se disputent "Le" festival international de séries

Le festival de Cannes 2016 (Photo d'illustration).

Le festival de Cannes 2016 (Photo d'illustration). - Loïc Venance - AFP

Entre Cannes, Lille, Paris, c'est à qui proposera le festival international des séries qui fera référence en 2018.

Il risque d'y avoir inflation de festivals de séries. Outre le festival parisien Séries Mania, la France accueillera deux nouveaux festivals de séries internationaux en 2018, l'un à Lille soutenu par l'Etat et l'autre à Cannes adossé au marché international MipTV, des projets ambitieux qui se feront forcément concurrence.

"Cannes lance le premier festival international des séries", annonce l'invitation à la conférence de présentation du festival cannois, lundi au MipTV.

Autour du maire de Cannes David Lisnard et de l'ex-ministre de la Culture Fleur Pellerin, qui préside l'association "Cannes Festival International des Séries", sont attendus Paul Zilk, président de Reed Midem (organisateur du MipTV) et Maxime Saada, directeur général du groupe Canal+, partenaires du projet.

Glamour et populaire

Un ancien cadre de TF1, Benoît Louvet, a également été recruté pour la direction générale du festival.

"Cannes Series" compte lancer sa première édition en avril 2018, et promet un rendez-vous "à la fois grand public et professionnel, glamour et populaire, (...) construit autour d'une compétition artistique internationale avec des projections, rencontres avec les artistes, auteurs et acteurs ainsi que des interactions entre création, production et diffusion au sein du marché MipTV".

Le projet cannois a décidé de faire cavalier seul après avoir été écarté en janvier d'un appel à candidatures lancé par le Centre national du cinéma (CNC) pour l'organisation d'un festival international de séries.

Pas suffisamment abouti

Il n'avait pas été jugé suffisamment abouti et le lien avec le Mip avait déplu au jury de professionnels chargé de départager les candidatures, qui avait retenu celles de Lille et Paris.

"Il n'est pas possible de partir d'un marché pour créer un festival avec une ligne éditoriale propre, la seule démarche possible est inverse", ont estimé les professionnels auditionnés, selon une note de synthèse remise au ministère.

M. R. avec AFP