Game Of Thrones: John Bradley raconte que jouer Samwell Tarly l'a rendu anxieux et bégayant

L'enfance traumatisante de Samwell Tarly a laissé des traces sur son interprète, John Bradley.

Il n'est pas rare qu'un acteur reste dans la peau de son personnage et ce, bien après la fin du tournage. John Bradley, qui a incarné Samwell Tarly dans les huit saisons de Game Of Thrones, a confié avoir du mal à se détacher de certaines caractéristiques propres à son rôle.

"Je suis tombé dans le piège avec Sam, je me suis piégé tout seul, parce qu'il a eu une enfance traumatisante et qu'il a beaucoup souffert. Et cela s'est manifesté par un bégaiement et parfois un tic", a-t-il expliqué dans le podcast Blank Podcast."

"Il y a des scènes où je pensais que ça prendrait cinq minutes à tourner, et je restais là debout au milieu des autres acteurs, sans pouvoir parler, où je n'arrivais pas à faire sortir les mots, et où certains sons me faisaient buter", a-t-il poursuivi. 

Bégaiement pendant des auditions

"Il y a une scène où je donne la réplique à Kit Harington [Jon Snow, NDLR], et très gentiment il me dit: 'Tu peux le faire un peu plus vite?', et j'étais genre: 'Je ne peux pas, je ne peux juste pas", a-t-il raconté. 

John Bradley a précisé que l'équipe était "adorable", et en avait conclu qu'il n'arrivait tout simplement pas à se souvenir de son texte. "Ça m'a pris du temps à me sortir de ça, c'est passé avec le temps", a-t-il précisé.

Malheureusement, ce rôle a laissé des traces puisque John Bradley, 31 ans, a récemment souffert d'anxiété et de bégaiement lors d'auditions passées après la fin de Game Of Thrones. 

"Quand j'étais dans la peau de Sam, j'ai développé un bégaiement que je n'arrivais pas à maîtriser, et c'est déjà assez dur comme ça d'être un acteur, mais alors lire un scénario la veille d'une audition et se dire que l'on va bégayer, et plus on y pense, plus ça empire", a-t-il confié, ajoutant qu'il s'était résolu à tout de même se présenter aux auditions, et faire comme si cela faisait partie de son jeu d'acteur.

Nawal Bonnefoy