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France 3: Plus Belle la Vie parlera bientôt de GPA et PMA, mais pas de terrorisme ni de gilets jaunes

Plus Belle La Vie

Plus Belle La Vie - France 3

La série de France 3, qui tente de coller au mieux à l'actualité, a reçu "l'interdiction" d'aborder le sujet du terrorisme.

De la mort de Johnny Hallyday à l'effondrement des deux immeubles à Marseille, Plus Belle la Vie ne manque jamais de faire référence à des faits réels et récents. Une force, selon la directrice éditoriale de la série de France 3, Christine Coutin.

"À chaque fois que nous plongeons au cœur de l'actualité, le public est touché. Plus Belle la Vie fonctionne comme un miroir de la société française", a-t-elle expliqué à nos confrères d'AlloCiné.

Interdiction d'aborder le terrorisme

Pour coller au mieux à l'actualité, la production fait preuve de réactivé: en cas d'événement majeur, elle contacte aussitôt l'un de ses 25 scénaristes. Celui-ci écrit alors une courte séquence d'une minute avec, en général, deux ou trois comédiens, qui sera ajoutée au montage d'un épisode déjà tourné. Mais tous les sujets n'ont pas le droit au même traitement.

"On a eu l'interdiction d'aborder le terrorisme" a confié Michelle Podroznik, productrice historique de la série. "On avait écrit une arche sur le djihad et on a pas pu la faire. Mais on ne s'interdit rien, c'est plutôt le rôle du diffuseur! On va par exemple traiter de la GPA et de la PMA (Gestation pour autrui et Procréation médicalement assistée, NDLR) c'est prévu pour bientôt" 

Pas de gilets jaunes (pour le moment)

D'autres thématiques sociales devraient également faire leur apparition dans Plus Belle La Vie: entre autres, le prélèvement à la source, la précarité et les difficultés financières.

"En revanche, impossible de parler des gilets jaunes car d'une part on est trop en avance sur l'écriture des prochaines arches, et d'autre part les événements sont instables et évoluent vite: on va attendre d'avoir un peu de recul sur ce mouvement", a nuancé la productrice.
Nawal Bonnefoy