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Primaires américaines: Adele refuse que Donald Trump utilise l'une de ses chansons

Adele sur le tapis rouge des Oscars en 2013.

Adele sur le tapis rouge des Oscars en 2013. - Frederic J. Brown - AFP

La diva britannique n'apprécie guère que la classe politique américaine et plus particulièrement le candidat Donald Trump utilise ses chansons lors de ses rassemblements.

Adele, artiste au sommet des palmarès avec sa chanson Hello, s'est opposée lundi à la diffusion de l'une des chansons lors des rassemblements du candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump.

Le milliardaire américain, un fan présumé d'Adele qu'il avait vue en spectacle récemment à New York, fait jouer régulièrement le tube Rolling in the Deep dans ses meetings politiques au grand dam de la principale intéressée.

L'art et la manière

Lundi, au premier jour du marathon des primaires américaines, au cours duquel les partisans des partis démocrate et républicain devront choisir leur candidat respectif à la présidentielle de novembre, Adele s'est dissociée du candidat Trump sans le nommer.

"Adele n'a pas donné son autorisation à l'usage de ses chansons dans des rassemblements politiques", a souligné dans un communiqué le porte-parole de l'artiste qui a atteint le plus rapidement le milliard de vues sur YouTube avec sa ballade romantique Hello, un clip réalisé par le cinéaste québécois Xavier Dolan.

Adele contre des impôts trop élevés pour les riches

La chanteuse avait déjà fait état de ses sympathies envers le Labour, le grand parti de centre-gauche britannique, mais s'est aussi prononcée contre des impôts trop élevés pour les riches depuis qu'elle a connu la gloire, une mesure aussi décriée sur la scène américaine par Donald Trump.

Aux Etats-Unis, la classe politique, et plus souvent la droite, a souvent été critiquée pour jouer des oeuvres musicales lors de ses rassemblements sans le consentement des artistes concernés.

Plus tôt dans la course à l'investiture républicaine, Donald Trump avait d'ailleurs utilisé Rockin' in the Free world de Neil Young et It's the world as we know it du trio REM, suscitant l'ire de ces artistes qui ne veulent pas être associés, de près comme de loin, à sa campagne.

R.I avec AFP