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Musique

Macha Méril dévoile son projet de festival de musiques de films en hommage à Michel Legrand

Macha Meril et Michel Legrand

Macha Meril et Michel Legrand - Charly Triballeau - AFP

L'épouse du compositeur disparu en janvier évoque plusieurs projets pour honorer sa mémoire.

L'actrice Macha Méril, femme du compositeur français Michel Legrand mort en janvier, veut créer un festival dédié aux comédies musicales et aux musiques de films pour poursuivre son oeuvre, a-t-elle indiqué lundi dans un entretien au Parisien.

Pour faire vivre l'héritage du célèbre créateur des thèmes des Parapluies de Cherbourg et des Demoiselles de Rochefort, "on va commencer avec Stéphane Lerouge, le biographe de Michel, par un festival consacré aux comédies musicales et aux musiques de films": 

"L'idée plaisait beaucoup à Michel. Il ne voulait ni un musée ni une école. Il voulait de la musique vivante", a annoncé Macha Méril. "J'espère organiser le premier l'an prochain, aux beaux jours".

Un projet de fondation

La comédienne de 78 ans a également indiqué vouloir "créer une fondation en son nom". "Il avait cette maison à Montargis dont j'aimerais faire une petite Villa Médicis, avec une salle de concerts, d'enregistrement, de cinéma, des logements pour les musiciens", a-t-elle ajouté, précisant que c'était "un projet de longue haleine".

Elle a aussi indiqué que les partitions du musicien trois fois oscarisé allaient être numérisées. "C'est un trésor. Je suis aidée par le ministère de la Culture et par Brigitte Macron qui m'a reçue à l'Élysée et qui a compris qu'il y avait eu une petite injustice autour de Michel", a-t-elle ajouté.

Plus de 50 ans de carrière

Michel Legrand, l'un des maîtres de la musique de films, dont la carrière de plus de 50 ans lui a valu une renommée internationale, est décédé le 26 janvier à l'âge de 86 ans.

Musicien touche-à-tout, il a travaillé avec les plus grands cinéastes et musiciens, de Ray Charles à Orson Welles, en passant par Jean Cocteau, Frank Sinatra, Charles Trenet et Édith Piaf.

Benjamin Pierret avec AFP