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Le rappeur Fianso finalement relaxé et remis en liberté pour vice de procédure

Une image extraite du clip "Pégase" du rappeur Fianso

Une image extraite du clip "Pégase" du rappeur Fianso - Capture d'écran - Youtube - Sofiane Officiel

Le rappeur était jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bobigny pour "entrave à la circulation" et "détention d'armes".

Après avoir tourné un clip sans autorisation à Aulnay-sous-Bois, Fianso était jugé en comparution immédiate ce jeudi 4 mai par le tribunal correctionnel de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour "entrave à la circulation avec mise en danger de la vie d'autrui". Le rappeur francilien a finalement été relaxé et remis en liberté en raison d'un vice de procédure.

Les faits remontaient au 24 avril dernier après l'intervention de policiers dans la Cité des 3.000, à Aulnay-sous-Bois, qui avaient visionné les images des caméras de vidéosurveillance. Observant des comportements dangereux avec des véhicules, ils avaient en réalité mis fin au tournage du clip Pégase, chanson issue du dernier album de Fianso, Bandit saleté, dont la sortie est prévue le 12 mai. 

Jugé dans une autre affaire le 13 juin

Les enquêteurs avaient alors interpellé Sofiane Zermani, de son vrai nom, à son domicile. S'en s'étaient suivi une perquisition et 48 heures de garde à vue. Un pistolet avait été découvert dans l'appartement du rappeur qui était également jugé pour "détention illégale d'armes à feu". Me Honegger, du cabinet Ruben&Associés qui assure la défense du rappeur, dénonçait alors "une forme d'acharnement". "Il y a vraiment le sentiment que l'on veut faire un exemple," poursuivait-il, assurant qu'il y avait "un traitement judiciaire complètement disproportionné".

Le rappeur Fianso devra toutefois faire à nouveau face à la justice le 13 juin prochain. A la fin du mois d'avril, il avait été placé sous contrôle judiciaire pour avoir filmé un autre clip sauvage au milieu de l'autoroute A3. Il avait ainsi bloqué la circulation de l'axe routier à hauteur d'Aulnay-sous-Bois. Il avait été placé en garde à vue, avec cinq autres personnes. Il encourt deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende pour "entrave à la circulation", selon l'article L412-1 du Code de la route.

Fabien Morin et Justine Chevalier