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La presse rend hommage à la chanteuse France Gall

La presse rend hommage à France Gall au lendemain de sa mort

La presse rend hommage à France Gall au lendemain de sa mort - Capture d'écran - Libération - Le Parisien - Ouest France - La Libre Belgique, La Depêche du Midi - Midi Libre

Au lendemain de la mort de France Gall, la presse consacre une grande partie de ses unes à la chanteuse, morte à 70 ans des suites d'un cancer.

"C'était notre France", "Tout pour la musique", "Histoires de France"... Ce lundi 8 janvier, la presse rend hommage à France Gall, "muse" de Michel Berger, morte dimanche à 70 ans, quelques semaines après Johnny Hallyday.

"Avec sa voix aux hauteurs acidulées, l'ancienne artiste yéyé a marqué 30 ans de chanson française, sur des paroles et musique de son mari, Michel Berger et de Gainsbourg", écrit Libération qui consacre la majeure partie de sa Une à "France Gall, évidemment".

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"C'était notre France" clame Le Parisien qui rappelle comme Le Figaro et La Croix que France Gall, c'était surtout "Tout pour la musique". France Gall "porte-paroles" écrit Oliver Nuc du Figaro en rappelant que "des Sucettes, à Babacar, en passant par Débranche, ses tubes signés Gainsbourg ou Berger ont accompagné nos vies".

"France Gall a sur 'résister' à la facilité

"France Gall, cet indéfinissable charme, cette petite flamme...", s'émeut L'Humanité en Une. Pour Victor Hache, la chanteuse était une "icône de la chanson française" et également la "muse de Michel Berger" qui a "rejoint le Paradis blanc".

"France Gall a incarné la France, celle des yé-yé et de la variété, des chansons au miel ou plus scandaleuses, avant de trouver sa voie - et sa voix - avec Michel Berger", souligne Laurent Bodin de L'Alsace. Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet affirme que "France Gall avait su 'résister' à la facilité. Une forme de rébellion en chantant. Encore faut-il avoir du talent. Elle en avait."

"Le concert d'hommages posthumes qui accompagne France Gall traduit le mélange de tristesse, de nostalgie et de reconnaissance qui habite le coeur des Français", estime Christophe Lucet de Sud-Ouest.

"La mort de France Gall sonne le glas de tout un monde qui s'efface désormais, soit par le départ en retraite, soit par décès. Une génération qui, comme France Gall, après de longues années d'insouciance, a fini par apprendre la gravité et qui, désormais sur le déclin, ne saurait incarner la France", assure Jean Levallois dans La Presse de la MancheLes bouleversements politiques de 2017 et le besoin de changement ressenti font partie de ce passage de relais, somme toute naturel", ajoute-t-il.

F.M. avec AFP