Christine and the Queens: "Il va falloir s'habituer à m'appeler Chris"

La chanteuse vient de sortir un nouveau single, Damn, dis-moi, disponible également en version anglaise. Elle a raconté les raisons de son changement de nom.

Connue jusqu'à présent sous le nom d'artiste Christine and the Queens, Héloïse Letissie s'appelle désormais Chris. L'artiste, qui a sorti jeudi 17 mai le premier single de son nouvel album, a fait cette révélation sur les réseaux sociaux et sur son site Internet en barrant "tine and the Queens" de son nom.

"Il va falloir s’habituer à m'appeler Chris", a-t-elle indiqué à RTL. "Ce cycle qui s'ouvre avec ce nouveau titre et ce deuxième album, il est celui de l'évolution du personnage. Chris c'est un surnom avec encore moins de genre, avec encore moins de manière aussi. C'est aussi une façon très rapide d'appeler une petite canaille aussi."

"Sur scène, je suis devenue une femme athlète"

Avec ce nouvel album, elle réinvente son univers et son style musical: "J'adore les grands gestes qui sont ceux de grandes discographies, où chaque album est une remise en question de son travail et répond à l'autre". Cette transition s'est opérée tout naturellement, sur scène:

"Ça a été assez logique. Sur les scènes avec mon premier album, je commençais à voir de quoi serait fait le deuxième. Sur scène, je suis devenue une femme athlète, une femme patronne, une femme puissante".

Deux albums, un en français et un en anglais

Selon RTL, cet album, conçu avant l'affaire Weinstein, sera "une démonstration de ce que peut devenir la femme d'après dans une société plus égalitaire ou le patriarcat est enfin dégonflé". 

Pour ce nouvel album, Chris est allée puisée dans le G-Funk. Elle a collaboré avec Dâm-Funk, pionnier du "modern funk". Intitulé Damn, dis-moi, son nouveau single est également disponible en version anglaise sous le nom Girlfriend.

Il y aura donc deux albums, l'un en anglais, l'autre en français. "Ceux qui veulent pourront comparer les interprétations et les traductions", dit-elle. Sortie prévue en septembre.

Jérôme Lachasse