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Musique

Blurred Lines: plus de 200 musiciens soutiennent Robin Thicke et Pharrell Williams

Pharrell Williams et Robin Thicke en juin 2014 en Arkansas.

Pharrell Williams et Robin Thicke en juin 2014 en Arkansas. - Jamie McCarthy - Getty Images North America - AFP

Des centaines d'artistes américains ont témoigné leur soutien à Robin Thicke et Pharrell Williams, dans le cadre de l'appel de leur condamnation pour plagiat d'une chanson de Marvin Gaye.

L'affaire Blurred Lines n'est pas terminée. Des membres d'Earth Wind and Fire, des Go-Go's ou des Black Crowes: 212 noms de l'industrie musicale ont signé une lettre de soutien aux auteurs de Blurred Lines, Robin Thicke et Pharrell Williams, dans le cadre de l'appel de leur condamnation pour plagiat de Got to give it up de Marvin Gaye.

En mars 2015, le duo avait été condamné à verser 7,4 millions de dollars aux héritiers de la légende soul, une somme par la suite abaissée à 5,3 millions. Ce jugement avait créé l'émoi dans l'industrie musicale.

Impact négatif sur la créativité

Les signataires de cette lettre disent ne retirer aucun bénéfice ou dommage personnel de l'issue du procès en appel. Ils affirment cependant "s'inquiéter de son impact négatif sur leur propre créativité, sur la créativité des futurs artistes, et pour l'industrie musicale en général si ce jugement est confirmé en appel".

Parmi eux se trouvent Ralph Johnson d'Earth Wind and Fire, Gina Schock des Go-Go's, Rich Robinson des Black Crowes, Curt Smith de Tears for Fears ou encore le compositeur de musiques de film oscarisé Hans Zimmer.

Selon eux, "la loi devrait fournir des règles plus claires pour que les auteurs-compositeurs puissent savoir quelle est la ligne à ne pas franchir, ou au moins où se trouve cette ligne".

Bras de fer juridique

D'après l'avocat Ed McPherson, qui a déposé cette lettre à la cour d'appel au nom des signataires, Pharrell Williams a déposé ses arguments mardi et la famille de Marvin Gaye "doit rendre les siens d'ici trois semaines".

Le bras de fer juridique est d'après lui loin d'être terminé: "à notre avis l'audience de présentation des arguments des parties n'aura pas lieu avant un an", a-t-il estimé dans un email à l'AFP mercredi.

la rédaction avec AFP