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Musique

Alain Bashung: sa dernière apparition publique racontée par Chloé Mons, sa femme 

Alain Bashung

Alain Bashung - Valery Hache / AFP

Dix ans après sa mort et quelques mois après la sortie de son album posthume, Chloé Mons raconte la dernière apparition de son époux, affaibli par la maladie, aux Victoires de la musique.

Ce jeudi marque les 10 ans de la mort d'Alain Bashung, emporté par un cancer du poumon le 14 mars 2009. Chloé Mons, sa femme, revient à cette occasion pour Paris Match sur la dernière apparition publique du chanteur, deux semaines avant sa mort à 61 ans. C'était le 28 février 2009, aux 24e Victoires de la musique. Il avait reçu trois prix, dont celui d'interprète masculin de l'année. 

"On marchait sur des oeufs", se souvient la chanteuse. "Le jour même, on ne savait pas s'il allait pouvoir monter sur scène, s'il allait pouvoir chanter... Je retenais mon souffle tellement j'avais peur qu'il ne puisse pas aller au bout de sa chanson."

"C'est un souvenir poignant", poursuit-elle. "Mais on croyait tellement à la vie! Il le disait lui-même: 'On n'est pas à l'abri d'un miracle'. Lui comme moi, on y a cru jusqu'au bout."

L'ultime album du succès

La maladie emportera l'interprète de La Nuit je mens très vite après cette soirée. "Une semaine plus tard, il a dû être réhospitalisé. Et il est parti le 14 mars. Deux semaines piles s'étaient écoulées."

En hommage à son mari, Chloé Mons a réuni des titres inédits pour en faire l'album En Amont, sorti en novembre dernier. 10 ans après sa mort, Alain Bashung connaît toujours le succès: l'opus est disque d'or et les dernières Victoires de la musique lui ont décerné le prix d'album de chansons à titre posthume

Si elle assure qu'il s'agit de son dernier album studio, Chloé Mons estime qu'"il y a plein de choses à sortir pour les fans": "des versions inédites, des maquettes, des curiosités." Elle se dit par ailleurs "convaincue" qu'il n'est pas assez célébré: "Aucune télé ne veut faire une émission spéciale autour de son répertoire. Tout le monde a peur pour son audience, les institutions sont aux abonnés absents."

Benjamin Pierret