50 Cent, ruiné, exhibe des liasses de billets sur Instagram, au grand dam de ses créanciers
Ruiné, le rappeur 50 Cent se dit complètement à sec. Deux procès coûteux auraient contribué à sa banqueroute. Pris à la gorge, le rappeur a dû se déclarer en faillite personnelle. Sauf que ce n'est pas vraiment ce qu'il montre sur son compte Instagram. Depuis le mois d'octobre, les photos de liasses s'y succèdent. Sur l'une d'elles, il a même écrit le mot "broke" (fauché, en français), avec des billets de 100 dollars.
L'histoire ne dit pas si les billets sont à lui, mais il n'en fallait pas plus pour attirer l'attention de la justice. Et faire tiquer ses créanciers. Comme le révèle CNN Money, la juge en charge des faillites a ainsi émis des doutes quant à l'honnêteté de 50 Cent.
Convoqué, le rappeur va donc devoir s'expliquer sur les nombreux clichés sur lesquels il brasse des liasses. Rien que sur la photo "broke", CNN recense au bas mot 50.000 dollars. Selon les termes de la juge, relayés par le Wall Street Journal, le cas de 50 Cent pose un problème de transparence et de confiance. "Il y a dans la démarche de faillite personnelle une obligation de transparence, le but étant d'inspirer la confiance", explique la juge.
Sex-tape en 2009
Les avocats de 50 Cent ont répliqué, déclarant que
"En incluant des images issues des réseaux sociaux, et impliquant qu'il dissimule des actifs, les créanciers ignorent intentionnellement que Mr Jackson est dans l'industrie du divertissement et doit maintenir une certaine image de marque.
Le 13 juillet 2015, 50 Cent, de son vrai nom Curtis James Jackson III, a demandé son placement en faillite auprès du tribunal. Il a ainsi été placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine, qui permet de geler les créances d’un individu le temps de se remettre à niveau sans pour autant liquider ses biens.