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Jean-Marc Morandini sera de retour sur iTELE en juin

Jean-Marc Morandini, en décembre 2013

Jean-Marc Morandini, en décembre 2013 - Patrick Kovarik – AFP

Gérard-Brice Viret, directeur des antennes du groupe Canal+, a annoncé sur France Inter la date de retour l'animateur controversé, mis en examen pour corruption de mineurs aggravée.

Jean-Marc Morandini n'est toujours pas à l'antenne de la chaîne d'info iTELE, qui sera rebaptisée CNews le 27 février prochain. La direction du groupe Canal+ avait pourtant juré que l'émission médias de l'animateur controversé serait de retour à l'antenne sitôt la grève terminée. Mais celui-ci va devoir encore patienter.

Gérald-Brice Viret, invité de L'Instant M sur France Inter, s'est exprimé au sujet de l'absence de Jean-Marc Morandini de la grille de la future CNews, qui portera prochainement à l'écran Patrick Poivre d'Arvor et Jean-Pierre Elkabbach. Le patron des antennes du groupe Canal+ a estimé que la grille actuelle était "intermédiaire" en raison du "calendrier particulier avant les élections présidentielles.

Le plus long conflit social de l'audiovisuel depuis 1969

"Au départ, avec Morandini, on voulait faire une émission d'information. Puis, après, on a dit qu'on allait faire une émission médias. On a préféré aujourd'hui ne pas lancer l'émission, en accord avec Morandini et Serge Nedjar (patron d'iTELE)", a justifié le cadre du groupe, évoquant "plutôt" le mois de juin pour un retour à l'antenne de l'animateur. "Ca sera plutôt après les présidentielles. D'abord, priorité à l'info." Et de préciser que le créneau horaire de son émission n'était pas encore déterminé et que la présence éventuelle du journaliste sur les autres chaînes gratuites du groupe pouvait être une "piste".

L'arrivée du sulfureux journaliste a été l'un des éléments de crispation ayant entraîné la plus longue grève dans l'audiovisuel depuis 1969. Les journalistes de la rédaction ont mené une révolte de 31 jours contre leur direction et en particulier Vincent Bolloré, actionnaire majoritaire de Vivendi. Le conflit social s'est soldé par le départ des deux tiers de la rédaction, qui tourne désormais en sous-effectifs, les départs n'ayant pas tous été remplacés malgré les promesses de recrutement.

M. J.