Vincent Cassel s'en prend à Hollywood et aux suites de La Vérité si je mens

L'acteur de Hors Normes décrit un cinéma peu enclin à prendre des risques.

Vincent Cassel appelle le cinéma à moins de frilosité. La star d'Hors Normes, le dernier film d'Éric Toledano et d'Olivier Nakache, confie dans les colonnes de Paris Match tout le mal qu'il pense des productions américaines et d'une partie du cinéma français:

"Je pense que le cinéma hollywoodien est mort. On est en train d'assister aux derniers soubresauts d'un dinosaure qui a compris que c'était la fin. Ils produisent des conneries inodores, incolores", estime-t-il, à l'heure où les films de super-héros occupent une grande partie des productions nord-américaines.

"Bien fait pour eux"

Concernant le cinéma hexagonale, Vincent Cassel se montre moins pessimiste. "La France demeure l'un des rares pays où l'on peut faire un premier film, oser des choses", analyse-t-il, saluant le travail des réalisateurs Romain Gavras, Kim Shapiron et Ladj Ly: "(Ils sont) devenus des auteurs à part entière. Sans jamais avoir attendu un financement pour faire leurs films."

En revanche, les suites répétées de comédies françaises ne trouvent pas grâce à ses yeux: "Je pense que le cinéma français ne va pas si mal que ça car il est en train de sortir de ses habitudes. À ceux qui se plaignent que leur Vérité si je mens! 8 se plante, je réponds: bien fait pour vous!'" Un exemple qui intervient alors que La Vérité si je mens! Les débuts, prequel de la saga culte, réalise le pire score de la série au box-office. 

Benjamin Pierret