Trois choses à savoir sur V pour Vendetta
> L'origine du masque
Imaginé par Alan Moore et dessiné par David Lloyd dans la bande-dessinée dont a été adapté le film, le fameux masque de V s'inspire d'un visage bien connu de l'Histoire anglaise, celui de Guy Fawkes. L'homme doit sa "renommée" en Angleterre à sa participation à la Conspiration des poudres le 5 novembre 1605, un complot dont le but était d'assassiner le roi Jacques Ier en faisant exploser la Chambre des Lords. Le complot fut déjoué et la date est devenue une célébration dans le pays. Quant au masque, il a été réapproprié récemment par le mouvement Anonymous...
> L'ombre de Matrix
Le film culte Matrix est présent dans V pour Vendetta à plus d'un titre. Le scénario de ce long-métrage a tout d'abord été écrit par Andy et Lana Wachowski, réalisateurs de la célèbre trilogie et fans absolus du comics de David Lloyd. Par ailleurs, le réalisateur James McTeigue n'était autre que leur premier assistant sur le film porté par Keanu Reeves. Sous le masque de V, on retrouve l'acteur Hugo Weaving, l'inoubliable et terrifiant Agent Smith de Matrix. D'autres membres de l'équipe de la production ont également travaillé sur les deux films, le producteur Grand Hill, le surperviseur des effets visuels Dan Glass ou encore le chef cascadeur Chad Stahelski.
> Le crâne rasé
A l'instar de Demi Moore dans A armes égales, de Sigourney Weaver dans Alien 3 ou de Charlize Theron dans Mad Max: Fury Road, Natalie Portman a dû sacrifier sa chevelure pour les besoins de V pour Vendetta. La scène de torture dans laquelle l'actrice se rase le crâne a été filmée par plusieurs caméras, une garantie évidente pour cette séquence qui n'aurait pas pu être tournée une seconde fois... Mais la comédienne a plutôt bien vécu cette expérience et reconnu qu'elle avait déjà envisagé cette option par le passé. "J’avais souhaité le faire pendant un moment, et maintenant que j’ai une raison professionnelle de le faire, c’est passionnant !" avait-elle confié au moment de la sortie du film, expliquant se moquer du regard que pouvaient porter les gens sur elle: "Certains penserons que je suis devenue néo-Nazi, lesbienne, ou que j’ai le cancer !"