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Cinéma

Sophie Marceau et son fils aux obsèques d'Andrzej Zulawski

Sophie Marceau et son fils Vincent, à l'enterrement de son ex-mari, le cinéaste Andrzej Zulawski.

Sophie Marceau et son fils Vincent, à l'enterrement de son ex-mari, le cinéaste Andrzej Zulawski. - Janek Skarzynski - AFP

Celle qui a été sa compagne pendant 17 ans, a rendu un dernier hommage au cinéaste polonais Andrzej Zulawski. Elle était accompagnée de leur fils, Vincent.

Les obsèques du cinéaste polonais Andrzej Zulawski, mort la semaine dernière des suites d'un cancer à l'âge de 75 ans, ont eu lieu lundi près de Varsovie, au cours d'une cérémonie laïque et intime.

La cérémonie a eu lieu au cimetière catholique de Gora Kalwaria, à 30 km de Varsovie, en présence de quelques dizaines de ses proches dont son ex-épouse, l'actrice française Sohie Marceau. L'urne contenant ses cendres a été déposée dans le caveau familial où repose son père, l'écrivain polonais Miroslaw Zulawski.

Réalisateur, scénariste, écrivain, Andrzej Zulawski a passé une grande partie de sa vie en France. Novateur et controversé, il laisse derrière lui une quinzaine de films marquants dont L'important c'est d'aimer avec Romy Schneider et Jacques Dutronc, L'amour braque selon l'Idiot de Dostoïevski, ou encore La Troisième partie de la nuit avec Romy Schneider et Klaus Kinski. Il en a tourné certains avec Sophie Marceau, sa femme jusqu'en 2001, tels Mes nuits sont plus belles que vos jours, La note bleue et La fidélité.

Un grand ami de la France

Né en 1940 à Lwow, ville polonaise avant la Seconde guerre mondiale (aujourd'hui Lviv en Ukraine occidentale), Andrzej Zulawski était parti enfant pour la France où son père représentait la Pologne à l'Unesco. A Paris, il a fait des études de cinéma à l'Idhec, puis de sciences politiques à La Sorbonne.

Son dernier film, "Cosmos", adaptation du roman de Witold Gombrowicz, tourné en 2015, a été primé au festival du film de Locarno. La mort du cinéaste a suscité de nombreuses réactions. La ministre française de la Culture Audrey Azoulay a salué "un grand ami de la France", évoquant "l'univers à la fois éclatant et très sombre, déchiré et déchirant" du cinéaste disparu.

la rédaction avec AFP