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Cinéma

Quelles sont les trois choses que Disney interdit dans tous ses films?

Aujourd'hui, cette scène de Pinocchio, fumant un cigare, ne pourrait plus exister.

Aujourd'hui, cette scène de Pinocchio, fumant un cigare, ne pourrait plus exister. - Disney

Le réalisateur de Peter et Elliott le dragon a dévoilé les trois tabous inscrits sur chaque contrat signé avec Disney. Car non, on ne peut pas tout faire avec les personnages du géant américain.

On repassera pour une adaptation de Game of Thrones avec Mickey et Minnie. Vous ne verrez jamais de décapitations, d'empalements et de cigarettes dans un film Disney. 

David Lowery, le réalisateur du remake de Peter et Elliott le dragon en salle depuis le 17 août, a révélé dans une interview accordée au site spécialisé Ain't It Cool news que ces trois tabous étaient inscrits noir sur blanc dans son contrat signé avec Disney. "Ce sont littéralement les trois choses qui sont interdites de mettre dans un film Disney", a-t-il déclaré. 

Depuis mars 2015, les cigarettes sont bannies des films Disney. Cette interdiction s'applique aussi aux autres longs-métrages distribués par les filiales de la major américaine: Marvel, Pixar et Lucasfilm. Fini le porte-cigarette de Cruella dans Les 101 Dalmatiens ou le calumet de la paix dans Peter Pan. Les films Walt Disney doivent entrer dans les classifications "Tout public" et PG-13 (accord parental pour les spectateurs de moins de 13 ans). La violence physique et verbale est donc prohibée. Il est loin le temps où Pinocchio pouvait avaler des bières et fumer un cigare. 

Le contrat de Disney ne mentionne rien sur le sexe

Des aménagements sont néanmoins possibles. Un film peut mentionner le tabac mais doit en donner une image négative. Il est également possible de faire fumer un personnage seulement si celui-ci est une figure historique connue pour son amour de la cigarette. Cela n'a pourtant pas empêché le studio de malencontreusement supprimer les références au tabac dans le film Dans l'ombre de Mary, qui évoque la relation entre Pamela L. Travers, l'auteure de Mary Poppins, et Walt Disney, qui était un fumeur invétéré. 

Si Disney a rarement mis en scène des décapitations, le studio est en revanche familier de l'empalement. Depuis la mort d'Ursula dans La Petite sirène en 1989, cette pratique a cependant été déclarée "verboten". On notera tout de même que si le contrat de Disney ne mentionne rien sur le sexe, le studio reste très pudique en la matière. 

Jérôme Lachasse