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Portrait au scanner: Léa Seydoux, l'affranchie

Léa Seydoux, en mai 2015 au festival de Cannes.

Léa Seydoux, en mai 2015 au festival de Cannes. - Anne-Christine Poujoulat - AFP

Elle ajoute son nom et son joli visage à la longue liste des James Bond girls. Mais Léa Seydoux est bien plus qu'un numéro. Découvrez son portrait au scanner.

Elle a des yeux de chats et un sourire de côté. Femme fatale, soubrette ou fille d'à côté, en dix ans et 30 films, Léa Seydoux a inscrit son étrange visage dans quelques grands films du cinéma français et international. Tournant avec les plus grands, de Christophe Honoré à Sam Mendes, en passant par Ridley Scott ou Wes Anderson, ne boudant ni les gros blockbusters, ni les films d'auteur plus confidentiels.

Pour la promotion de 007 Spectre, le nouveau James Bond en salles ce mercredi 11 novembre, dans lequel elle incarne une James Bond girl aux côtés de Monica Bellucci et Daniel Craig, Léa Seydoux s'est beaucoup livrée au jeu des interviews. On l'a vue jusqu'à plus soif en couverture des magazines, au moment de La vie d'Adèle en 2013. Habillée ou dévêtue.

Liberté et mystère

On connaît son pedigree: fille de l'entrepreneur Henri Seydoux et de l'ex-actrice-mannequin-productrice Valérie Schlumberger, tous deux issus de la famille d'industriels Schlumberger, petite-fille de Jérôme Seydoux, le président de Pathé et 39e fortune de France. "Mon grand-père,– le président de Pathé,– n'a jamais manifesté le moindre intérêt, ni levé le petit doigt pour ma carrière. Et jamais je ne lui ai demandé quoi que ce soit", assurait-elle dans Le Monde en 2013.

On connait son parcours: enfant solitaire, élève médiocre, inscrite au théâtre "pour prouver qu'[elle] était bonne à quelque chose", comme elle le confiait à Libération en 2008.

Et pourtant Léa Seydoux sait préserver l'essentiel, liberté et mystère. Que va-t-elle révéler au scanner?

Magali Rangin
https://twitter.com/Radegonde Magali Rangin Cheffe de service culture et people BFMTV