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Cinéma

Michael B. Jordan a suivi une thérapie après son rôle de méchant dans Black Panther

Michael B. Jordan dans Black Panther

Michael B. Jordan dans Black Panther - Copyright Walt Disney / Marvel

L'interprète du méchant Killmonger détaille sa méthode pour entrer dans la peau du personnage et l'effet qu'il a eu sur sa personnalité.

L'acteur américain Michael B. Jordan, qui incarne le féroce Killmonger dans Black Panther, raconte n'être pas sorti indemne du tournage du blockbuster des studios Marvel. "Je suis allé en thérapie, j'ai commencé à parler à des gens, à m'ouvrir un peu", a-t-il raconté mardi soir lors de l'enregistrement d'une émission avec Oprah Winfrey

"J'étais seul, je m'étais isolé", poursuit le comédien révélé dans la série Sur écoute. "J'ai passé beaucoup de temps seul pour comprendre Erik [Killmonger] et sa jeunesse, à quel point elle avait été solitaire. Il n'avait pas beaucoup de gens avec qui il pouvait parler de ce lieu, le Wakanda, qui n'existe pas."

1,3 milliard de dollars au box office

Principal antagoniste de Black Panther, Killmonger espère s'emparer du vibranium, métal rare produit au Wakanda, pour conquérir le monde et prendre sa revanche sur l'Occident colonisateur: "C'est bien sûr une version exagérée de la diaspora africaine d'un point de vue d'afro-américain, donc s'emparer de ce type de souffrance et de rage que symbolise Erik [...] ne peut pas être pris à la légère", poursuit Jordan.

"Je n'avais pas de méthode", ajoute l'acteur vu récemment dans Creed II. "Et je n'avais pas de plan pour sortir du rôle non plus. Quand le tournage s'est terminé, je crois que cet état d'esprit est resté en moi. C'était un peu difficile pour moi [de] me réajuster aux personnes qui m'aiment, de recevoir cet amour dont je m'étais coupé [pour le rôle]."

Nommé à sept reprises aux Oscars, Black Panther concourt notamment pour la statuette du meilleur film. Sorti le 14 février 2018, le long-métrage réalisé par Ryan Coogler (Creed) a remporté plus de 1,3 milliard de dollars au box office mondial. 

Jérôme Lachasse