Maman, j'ai raté l'avion: peut-on réellement survivre aux pièges inventés par Kevin McCallister?

Des YouTubeurs ont recréé les pièges imaginés par le personnage du film culte pour savoir si les cambrioleurs avaient, scientifiquement, une chance de s'en sortir vivants.

A quels risques s'expose-t-on vraiment face aux pièges imaginés par Kevin McCallister, le personnage de 8 ans, héros du film Maman, j'ai raté l'avion, campé par Macaulay Culkin?

La chaîne YouTube pédagogique américaine Vsauce3 a décidé de répondre à cette question en recréant les embûches inventées par le jeune garçon de cette comédie sortie en 1990. L'équipe s'est concentrée sur trois ruses du film: la poignée de porte brûlante, le pot de peinture jeté dans l'escalier et le coup de pied-de-biche dans la cage thoracique.

Dans la vraie vie, le premier piège risquerait de laisser de grandes cicatrices à celui qui tente d'ouvrir la porte. En effet, chauffée à 537°C - température nécessaire pour obtenir la couleur rouge, comme dans la comédie - la poignée en métal aurait littéralement brûlée les individus. Sans compter le fait qu'à ce niveau de chaleur, le métal aurait fondu et le bois de la porte, brûlé.

Entorse cervicale et côtes brisées 

Le coup du pot de peinture dans l'escalier n'est pas sans risque non plus. Le YouTubeur Jake Roper assure que l'impact est "aussi douloureux que deux coups de poings portés au visage par Mike Tyson" et évoque la force du coup à 12 kilos Newton, soit six fois la puissance nécessaire pour casser un nez. Toujours selon l'homme du web, les cambrioleurs auraient dû être assommés et auraient eu 42% de chances de repartir avec une entorse cervicale.

Enfin, le coup du pied-de-biche reste sans doute le plus dangereux. La scène, recrée en slow motion sur un mannequin balistique, montre la puissance du coup porté sur le corps humain. Selon l'équipe de Vsauce3, les dommages causés par le choc auraient pu être bien plus dramatiques, allant d'une côte brisée à la perforation de divers organes. De quoi dissuader certains cambrioleurs.

Romain Iriarte