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Cinéma

Les souvenirs de Michel Audiard bientôt aux enchères

Michel Audiard en 1977

Michel Audiard en 1977 - AFP

Sa carte de presse millésime 1948, l'une de ses caméras de repérages mais aussi ses livres les plus précieux, révélant le fin lettré derrière le dialoguiste gouailleur: les souvenirs de Michel Audiard seront dispersés aux enchères les 12 et 13 mai à l'hôtel Drouot, a annoncé mardi la maison de ventes Pierre Bergé & Associés.

A la demande de la famille du scénariste et réalisateur de Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages, quelque 300 lots sont au catalogue, constituant l'entier contenu de sa maison de Dourdan dans les Yvelines, où il s'est éteint en 1985, des suites d'un cancer.

Rougon-Macquart et vélo de course

"Avant d'être cet as de la réplique, Audiard était surtout un amoureux de la langue, grand lecteur de Louis-Ferdinand Céline, d'Arthur Rimbaud, de Jacques Prévert ou de Marcel Aymé", souligne la maison de ventes. Une édition originale de La Chartreuse de Parme de 1839 est estimée de 15.000 à 20.000 euros.

Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos, publiées en 1782, en reliure d'époque pourraient atteindre 10.000 euros. Des éditions originales des Rougon-Macquart d'Emile Zola, sont estimées de 10.000 à 15.000 euros.

L'un de ses vélos de course des années 60, des photographies jamais publiées, des affiches de films, mais aussi des scénarios inachevés et les dialogues d'un film jamais réalisé sur Jacques Mesrine, avec Jean-Paul Belmondo en tête d'affiche, seront également mis aux enchères.

la rédaction avec AFP