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Cinéma

Le film Made in France bientôt dans les cinémas canadiens

François Civil, Dimitri Storoge, Malik Zidi et Nassim Si Ahmed dans "Made In France".

François Civil, Dimitri Storoge, Malik Zidi et Nassim Si Ahmed dans "Made In France". - Emmanuelle Jacobson-Roques - Pretty Pictures

Le film Made in France, dont la sortie en France avait été déprogrammée à la suite des attentats du 13 novembre, sera projeté dans les cinémas canadiens à partir de "mi-mars, début avril", a indiqué lundi son diffuseur.

Ce long métrage, sur l'infiltration d'une cellule jihadiste ayant pour mission de provoquer le chaos dans Paris, sera diffusé dans les cinémas du Québec et du reste du Canada "dans les prochaines semaines, à partir de mi-mars, début avril au plus tard", a déclaré Armand Lafond, directeur d'Axia Films, la société en ayant acquis les droits de distribution dans ce pays nord-américain.

La date exacte reste à préciser "selon la disponibilité du réalisateur Nicolas Boukhrief" afin qu'il soit à l'avant-première canadienne, a expliqué Armand Lafond, notant que le cinéaste français "a longtemps vécu au Québec et y a tourné l'un de ses premiers films". "Beaucoup (de cinémas) veulent le diffuser", a-t-il assuré. Thriller de Nicolas Boukhrief, "Made in France" raconte l'histoire de Sam (Malik Zidi), journaliste indépendant, qui profite de sa culture musulmane pour infiltrer un groupe de jeunes intégristes français préparant un attentat terroriste de grande ampleur au coeur de Paris.

Dès le lendemain des attentats du 13 novembre, le distributeur du film avait annoncé que sa sortie, prévue le 18 novembre, serait repoussée à "une date ultérieure". Finalement, il n'a été distribué en France que depuis le 29 janvier et uniquement sur internet, via la plateforme de VOD de TF1.

"Le film est respectueux, c'est une réussite, il y a une histoire, c'est bien joué, c'est extraordinairement bien réalisé", a observé M. Lafond, soulignant que ce long métrage ne s'adonnait à "aucune récupération" de l'actualité. Une inconnue plane toutefois toujours: la régie québécoise du cinéma, qui a notamment pour mandat de protéger la langue française, pourrait exiger que le titre soit traduit dans la langue de Molière.

la rédaction avec AFP