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Cinéma

Le casting des Gardiens de la Galaxie exige le retour de James Gunn dans une lettre ouverte

James Gunn

James Gunn - Rich Fury / Getty Images North America / AFP

Chris Pratt, Zoe Saldana ou encore Bradley Cooper se mobilisent pour que le troisième volet de la franchise soit réalisé par James Gunn.

Une dizaine de jours après le renvoi de James Gunn de la lucrative saga Les Gardiens de la Galaxie pour des tweets "outranciers", son casting se mobilise.

Dans une lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux, Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Bradley Cooper, Vin Diesel, Karen Gillan, Sean Gunn, Pom Klementieff et Michael Rooker exigent le retour du réalisateur pour le troisième volet de ce space opera décalé qui doit sortir en 2020.

"Nous avons tous été choqués par son brutal renvoi"

"Nous soutenons James Gunn. Nous avons tous été choqués par son brutal renvoi la semaine dernière et avons décidé intentionnellement d'attendre ces dix jours pour répondre afin de réfléchir, prier, écouter et discuter", peut-on lire dans ce texte.

"Nous ne sommes pas là pour défendre ses vieilles blagues, mais plutôt pour partager notre expérience, puisque nous avons passé plusieurs années ensemble à tourner Les Gardiens de la Galaxie 1 et 2. L'homme qu'il a été dans les jours après son licenciement est cohérent avec celui qu'il était pendant le tournage. Et ses excuses, d'aujoud'hui comme d'hier, viennent d'un cœur que nous connaissons, en qui nous avons confiance et que nous aimons. En nous choisissant pour raconter une histoire d'inadaptés qui trouvent la rédemption, il a changé à jamais notre vie. Nous pensons que ce thème de la rédemption est plus pertinent que jamais. Chacun d'entre nous a hâte de travailler à l'avenir avec notre ami James. Son histoire n'est pas terminée". 

"Je me voyais comme un provocateur"

Les tweets incriminés, qualifiés d'"indéfendables" par Disney, ont été écrits entre 2008 et 2011. Le scénariste et réalisateur s'y moquait de sujets comme le viol et la pédophilie. Ils ont été déterrés par des personnalités de droite et d'extrême droite hostiles à James Gunn, fervent critique de Donald Trump. 

"Beaucoup de personnes qui ont suivi ma carrière savent que quand j'ai commencé, je me voyais comme un provocateur, faisant des films et racontant des blagues outrancières et taboues", s'est défendu, sur Twitter, James Gunn. Lorsqu'il a écrit ces tweets, il était une personne "totalement différente", a-t-il plaidé. "Ma période où je disais des choses juste pour choquer et faire réagir est finie", a-t-il ajouté.

Jérôme Lachasse avec AFP