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Cinéma

"Je suis une épave": épuisé par la campagne des Oscars, Bong Joon-ho n'arrive plus à avancer sur ses projets

Le réalisateur Bong Joon-ho et sa productrice Kwak Sin-ae, les grands vainqueurs des Oscars 2020.

Le réalisateur Bong Joon-ho et sa productrice Kwak Sin-ae, les grands vainqueurs des Oscars 2020. - Valérie Macon - AFP

Le réalisateur sud-coréen, dont le dernier film a remporté cinq Oscars, est sorti lessivé des mois de promotion de son film.

Après le succès mondial de Parasite et sa moisson de récompenses (du festival de Cannes aux Oscars), Bong Joon-ho a plusieurs projets, dont une adaptation en mini-série de son film sur HBO. Mais, pour l'heure, épuisé après l'intense campagne des Oscars, le réalisateur dit rencontrer quelques difficultés pour avancer sur ses projets. 

"Maintenant que j'ai enfin le temps [de travailler], j'essaie de m'y remettre, mais je suis épuisé, mentalement et physiquement. Je suis une épave", a-t-il expliqué lors d'une interview croisée accordée à la réalisatrice Kelly Reichardt dans The Atlantic.

Plusieurs projets de films en cours

En plus de la mini-série Parasite, annoncée comme une expansion du film, Bong Joon-ho réfléchit à deux projets, l'un en anglais, l'autre en coréen. Le projet coréen mêlera horreur et action et se déroulera dans un Séoul dévasté, avait révélé l'année dernière Variety.

Et ce n'est pas en Corée du Sud qu'il risque de trouver du répit: le pays vit au rythme d'une "Bong Joon-ho mania". Des élus militent pour l'inauguration de statues et de musées en son honneur, et un parc d'attraction reprenant les décors de Parasite est en préparation.

Bong Joon-ho est connu pour ses thrillers camouflant des satires de la société sud-coréenne. Parasite, son septième film, raconte comment quatre membres d'une famille de chômeurs - qui végètent dans un appartement sombre et sordide envahi de cafards - parviennent à s'introduire dans le quotidien d'une riche famille de Séoul. 

Jérôme Lachasse avec AFP