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Cinéma

Independence Day 2: pourquoi Roland Emmerich a épargné Paris

La ville de Londres, juste avant sa destruction par les aliens, dans Independence Day 2.

La ville de Londres, juste avant sa destruction par les aliens, dans Independence Day 2. - Twentieth Century Fox

C'était à prévoir. L'atterrissage au frein à main des extra-terrestres d'Independence Day 2 sur notre belle planète va causer quelques dommages collatéraux. Deux-trois monuments renversés, une ou deux villes rayées de la carte tout au plus. Paris ne devait pas échapper à la règle, à en croire la campagne d'affichage relayée par 20th Century Fox sur Twitter.

Pourtant, la Tour Eiffel et le Louvre qui apparaissaient dans le scénario d'origine, ont finalement été épargnés. La raison? "Après les attaques [les attentats du 13 novembre 2015, NDLR], nous avons pensé que ce n'était pas juste d'avoir le Burj Khalifa s'écrasant sur la tour Eiffel, alors on l'a fait atterrir sur le London Eye, à la place. Les Anglais peuvent le supporter", explique Roland Emmerich à Empire Online.

"Ils n'ont même pas besoin de détruire"

"Ils n'ont même pas besoin de détruire quoi que ce soit, raconte encore le réalisateur, parce que le processus d'atterrissage détruit déjà une grande partie du monde". Résultat, le choc est tel que Dubaï était censée littéralement atterrir sur Paris.

Un site a par ailleurs été créé, dans le cadre de la promo du film, qui permet de constater les dégâts que causeraient une attaque alien dans sa rue. Il suffit de saisir n'importe quelle adresse. C'est Independence Day My Street, et l'effet est assez bluffant.

Magali Rangin