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Les Minions : Pierre Coffin dénonce l’abus de publicité autour du film

Le film "Les Minions" cumule déjà plus de 625 millions de dollars de recette à travers le monde.

Le film "Les Minions" cumule déjà plus de 625 millions de dollars de recette à travers le monde. - Universal Pictures International France

Les Minions rencontrent un tel succès qu’ils sont devenus quasi omniprésents dans notre quotidien. Un excès de publicité qui ne semble pourtant pas plaire à Pierre Coffin, le créateur de ces drôles de petites bêtes jaunes.

Un succès monstre ! Depuis sa sortie au cinéma le 8 juillet dernier, le long-métrage d'animation Les Minions s’est très vite hissé à la première place du box-office. Mais Pierre Coffin, le père de ces mignonnes créatures, ne s’attendait visiblement pas à un tel phénomène.

Dans les pages du magazine Première, le réalisateur français a évoqué le succès de son film et a profité de l'occasion pour émettre quelques réserves sur la publicité massive réalisée autour de ses personnages. Il déplore : "Si ça se trouve c’est le début de la fin, non ? Quand je vois Angry Birds et Les Lapins crétins partout, même si j’ai­mais bien les deux avant, main­te­nant je me dis 'eurk'. J’ai peur que ça me retombe dessus de manière indirecte. Je ferai super gaffe à l’avenir."

"Ca a un peu échappé à notre contrôle"

Si le célèbre réalisateur peut se vanter de retrouver le produit de son imagination sous toutes les formes (vêtements, peluches, publicité), celui-ci s’avoue au final plutôt gêné de tomber sur ses personnages à tous les coins de rue : "Je ne savais pas que les Minions allaient être aussi omniprésents au point de me faire peur ! Je vois certains trucs et je me demande : 'Mais pourquoi? Pourquoi les Minions représentent un nettoyeur haute pression, pourquoi sont-ils sur des boîtes de mouchoirs?'"

Le père des Minions conclut : "Le marketing a sans doute été submergé par la demande et a dit oui à tout sans forcément faire des choix très intelligents. Le nombre de publicités a doublé ou triplé de volume depuis le premier Moi, Moche et Méchant et c’est devenu un peu n’importe quoi!" 

Alice Bouvet pour BFMTV