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Cinéma

George Lucas sur Star Wars: "C'est fini, c'est de l'histoire ancienne"

George Lucas au Festival de Tribeca à New York en 2015.

George Lucas au Festival de Tribeca à New York en 2015. - Jamie McCarthy / Getty Images North America / AFP

La père de la saga Star Wars, dont le septième volet sortira sur les écrans français le 16 décembre, s'est confié sur la façon dont il a vécu la fin de son histoire avec la célèbre franchise intergalactique.

George Lucas l'avoue à présent: ce n'est pas de gaieté de coeur que le créateur de la saga intersidérale a décidé de ne pas se mêler de la nouvelle trilogie Star Wars, qui devrait recevoir un accueil triomphal de la part des fans du monde entier. "

Star Wars VII: Le réveil de la Force semble parti pour cartonner en salles, avec des préventes qui selon le Wall Street Journal ont déjà atteint le record de 50 millions de dollars. En France, 265.000 billets ont déjà été vendus, dépassant le record précédent, qui était jusqu'alors détenu par 50 nuances de Grey, selon un porte-parole de Disney. 

"Les gens ne réalisent pas que Star Wars est un soap opera"

Le septième volet de la saga, qui sort le 16 décembre en France et le 18 en Amérique du nord, sera le premier film de l'épopée spatiale dans lequel le cinéaste n'est pas étroitement impliqué. Il a raconté ce jeudi au journaliste vedette de CBS, Charlie Rose, qu'après avoir vendu son studio Lucasfilm à Disney en 2012 pour quatre milliards de dollars, il leur a proposé de nouvelles pistes de scénario... qui ont été recalées.

D'après lui, "les dirigeants de Disney ont dit: 'Nous voulons faire quelque chose pour les fans'. Et j'ai dit: 'Je veux faire quelque chose sur ce qui s'est passé. Ca a commencé là, c'est allé par là... C'est entièrement sur les générations, les problèmes des pères, des fils, des grands-pères... C'est une saga familiale'". "Les gens ne réalisent pas que (Star Wars) est un 'soap opera' et qu'au fond, ça tourne autour des problèmes d'une famille. Pas des vaisseaux spatiaux", a insisté le cinéaste sur CBS.

Comme une rupture amoureuse

Les dirigeants de Disney ont alors décidé qu'"ils ne voulaient pas de ces histoires. Ils ont décidé qu'ils allaient faire leur propre truc alors je me suis dit, 'OK.. je vais aller de mon côté et je vais les laisser aller de leur côté'", a-t-il raconté. Une mise à l'écart douloureuse, qu'il a comparée à une rupture amoureuse.

"Quand vous rompez avec quelqu'un, la première règle est: pas d'appels téléphoniques. La deuxième: vous n'allez pas chez cette personne essayer de voir ce qu'elle fait", a-t-il énuméré en riant. "La troisième: vous n'allez pas à leur café préféré (...). Vous dites juste: 'C'est fini, c'est de l'histoire ancienne, je vais de l'avant'".

Celui qui a imaginé l'univers de La Guerre des Etoiles avait déjà confié il y a quelques jours au magazine Vanity Fair qu'il n'avait pas voulu participer au septième épisode de la saga parce que "ce n'est pas très marrant" quand "vous faites un film et que vous ne récoltez que des critiques".

F.M. avec AFP