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Cinéma

Festival de Cannes: le fougueux baiser de Catherine Deneuve à Laurent Lafitte

Laurent Lafitte et Catherine Deneuve, lors de la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes, le 11 mai 2016.

Laurent Lafitte et Catherine Deneuve, lors de la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes, le 11 mai 2016. - Alberto Pizzoli - AFP

C'était le clou de la soirée. Pendant la cérémonie d'ouverture du 69e festival de Cannes, mercredi, Catherine Deneuve a donné un baiser de cinéma au maître de cérémonie, Laurent Lafitte.

Elle s'est avancée sur la scène du Palais des festivals à Cannes. Gainée dans une élégante robe noire, mains dans les poches. Puis elle a demandé à son partenaire: "J'y vais?" Et, comme si un réalisateur avait crié "moteur", Catherine Deneuve a plaqué un long baiser sur la bouche moustachue de Laurent Lafitte. Puis elle est repartie sans un mot, laissant coi le maître de cérémonie de ce 69e festival de Cannes.

Aussi coi que le public, tout au long de son discours d'ouverture, concocté avec Vincent Dedienne et dont l'humour a un peu surpris. Son passage sur Woody Allen notamment n'a arraché que quelques rires gênés. Surtout lorsqu'il a lancé: "Ces dernières années vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n'êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis". Cafe Society, le film du cinéaste new-yorkais est montré en ouverture du festival.

"Cannes est une femme"

Laurent Lafitte n'a pas épargné non plus le président du jury, George Miller, faisant mine de le confondre avec d'autres Miller célèbres, le réalisateur français Claude Miller et l'écrivain Arthur Miller. Avant de déclarer: "L'an dernier Lambert Wilson disait: Cannes est une femme.' Alors quoi de plus logique qu'une belle bagnole pour démarrer?".

Laurent Lafitte prend la place de Lambert Wilson, qui avait fait danser Nicole Kidman en pleine cérémonie d'ouverture en 2014, et succédait lui-même à Audrey Tatou. L'exercice est ardu et le public difficile à dérider. Plusieurs auteurs, de Nicolas Bedos (qui avait travaillé sur le discours de Mélanie Laurent en 2011) à Kyan Khojandi (plume de Bérénice Béjo en 2012) s'y sont heurté.

M. R.