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Cinéma

Enfants secourus dans une grotte en Thaïlande: un film déjà en préparation

La grotte de Tham Luang en Thaïlande

La grotte de Tham Luang en Thaïlande - Lillian Suwanrumpha / AFP

L'épreuve endurée par les "Sangliers sauvages" inspire un producteur proche d'un secouriste mort lors de l'évacuation de la grotte.

Le 7e Art n'attend pas. Alors que les treize personnes bloquées depuis le 23 juin dans la grotte de Tham Luang, en Thaïlande, viennent d'être sauvées, le cinéma s'empare déjà de leur histoire, rapporte Variety

La société de production Pure Flix Entertainment est déjà en train d'obtenir les droits pour raconter cette histoire qui a captivé le monde. "Je ne peux pas être plus heureux. Cette histoire m'a tant touché", a indiqué Michael Scott, managing partner de Pure Flix. 

Ce dernier, qui habite en Thaïlande, a participé aux secours. Cette histoire l'a touché personnellement: son épouse était proche du secouriste Saman Kunan, un ancien commando de marine mort par noyade le 6 juillet lors de l'évacuation. En racontant cette histoire, Michael Scott espère "inspirer des millions de personnes à travers le monde".

Perchés sur un promontoire

Douze jeunes footballeurs âgés de 11 à 16 ans et leur coach de 25 ans ont été extraits sur trois jours, le dernier groupe ayant retrouvé l'air libre mardi soir. Dix-huit jours durant, la Thaïlande et le reste de la planète ont été suspendus à l'épreuve de l'équipe des "Sangliers sauvages". Les nouvelles pluies tombant sur cette région à la limite de la Birmanie et du Laos ajoutaient à l'urgence.

Les footballeurs en herbe avaient passé neuf jours dans les entrailles de la grotte avant que deux plongeurs britanniques ne réussissent à les rejoindre en début de semaine dernière. Amaigris mais en vie, ils étaient perchés sur un promontoire, à plus de quatre kilomètres de l'entrée du vaste réseau souterrain.

Après cette découverte, les sauveteurs ont désespérément passé en revue toutes les solutions possibles, percer des tunnels dans la montagne ou attendre sous terre pendant des semaines la fin de la mousson. Mais face à la menace de nouvelles pluies et à la baisse des niveaux d'oxygène dans la chambre où le groupe avait trouvé refuge, les autorités ont décidé dimanche de tenter le tout pour le tout.

Jérôme Lachasse avec AFP