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Cinéma

En 2014, un film avec Adèle Haenel parlait déjà de coronavirus

Adèle Haenel et Kévin Azaïs dans Les Combattants (2014)

Adèle Haenel et Kévin Azaïs dans Les Combattants (2014) - Copyright Julien Panie - Haut et Court

Les Combattants a valu à Adèle Haenel en 2015 son César de la meilleure actrice. Dans une scène du film, elle parle du... coronavirus.

"On verra dans 10 ans, on verra qui est fou!" Sortie en août 2014 et récompensé par trois César (dont meilleur actrice et meilleur premier film), la comédie dramatique Les Combattants, avec Adèle Haenel, parlait déjà de coronavirus, ont repéré sur Twitter la scénariste Pauline Mauroux et la journaliste d'Allociné Brigitte Baronnet

La scène se déroule lors d'un repas. Adèle Haenel, qui incarne une jeune femme persuadée que de grandes catastrophes sont à venir, lance: "Je n'ai pas peur du chômage et de la crise. Il y a pire qui se prépare. Mais comme on se focalise sur des choses minimes, on ne le voit pas arriver." "Qu'est-ce qu'on ne voit pas arriver?", lui lance son interlocuteur.

"La fin", répond-t-elle. "La fin, l'extinction. Il y a le choix pour tout foutre en l'air: les émeutes de la faim, les guerres de religion, la sécheresse, le dérèglement climatique, le basculement des pôles, les centrales nucléaires qui pètent..."

"On est responsable de ce qui nous arrive"

"Ouais... ou les épidémies, les trucs respiratoires que tu ne peux pas soigner...", complète son acolyte, joué par Kevin Azaïs. "Le coronavirus", renchérit alors le personnage d'Adèle Haenel, avant d'ajouter, optimiste: "Mais je n'y crois pas. La prévalence est déjà en train de baisser." Et le personnage de conclure:

"On est responsable de ce qui nous arrive. Ça ne tombe pas du ciel", dit-elle. "On verra dans 10 ans, on verra qui est fou!"

Une autre œuvre avait anticipé l'épidémie de coronavirus. En 2017, le scénariste Jean-Yves Ferri et le dessinateur Didier Conrad avaient imaginé dans Astérix et la Transitalique un méchant qui répondait au doux nom de... Coronavirus. Celui-ci se révélait être, attention spoiler, Jules César.

Jérôme Lachasse