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Cinéma

Des concours de courts-métrages pour cinéphiles confinés

Image extraite de l'un des courts-métrages dans le cadre du concours "Par ma fenêtre".

Image extraite de l'un des courts-métrages dans le cadre du concours "Par ma fenêtre". - Capture d'écran - Marie Désert

Deux initiatives proposent de réaliser des courts-métrages de confinement. Réfléchissez, ouvrez les mirettes et filmez!

Confinés et à cours d'idées pour vous occuper? Voici deux concours qui vont réveiller votre créativité. Il s'agit dans les deux cas de réaliser des courts-métrages. L'un est tourné vers l'intérieur, l'autre vers l'extérieur. Vous n'avez pas besoin d'autre chose que d'un smartphone et d'une bonne idée. 

La chaîne de cinémas MK2 propose ainsi à chacun un "concours de courts-métrages confinés". 

"C’est bien connu, les contraintes sont souvent fertiles, peut-on ainsi lire sur le site Trois couleurs. C’est pourquoi on a décidé de challenger votre créativité tout au long de la période de confinement. Envoyez-nous vos courts métrages, tournés en huis clos dans votre lieu de confinement, avec ce que vous avez sous la main – téléphone, webcam, collocs, petite soeur, applis diverses et variées, amis via les réseaux sociaux…Dans le respect strict des consignes de confinement".

"Je sais pas quoi faire!"

Pour pimenter le concours, chaque film doit inclure la célèbre phrase que lance Anna Karina dans Pierrot le fou de Jean-Luc Godard: "Qu’est-ce que je peux faire? Je sais pas quoi faire!".

Le cinéaste et pédagogue Benoît Labourdette propose, lui, un concours de courts-métrages intitulé "Par ma fenêtre". Un concours ouvert à tous, et dont l'idée colle également à nos conditions de vie actuelles. Il s'agit de réaliser un court-métrage filmé depuis la fenêtre de chez soi.

"Jamais les fenêtres de nos appartements n’auront été aussi importantes, écrit le psychiatre Serge Tisseron sur le site Par ma fenêtre. Confiné chacun chez nous, nous sommes condamnés à voir notre rue, notre quartier ou notre cour à travers elles. (...) Alors installons-nous avec notre téléphone mobile devant l’une d’entre elles, et filmons ce qu’il y a derrière. Très vite, ce que nous voyons nous évoque autre chose. D’abord, tout est tellement différent de la période d’avant, celle d’avant le confinement bien sûr. Il n’y a personne dans la rue, pas une voiture, pas un bruit de pas, on entend même les oiseaux…"

Sur le site "Par ma fenêtre", on peut déjà regarder certaines réalisations poétiques et inspirées. A vous de jouer!

Magali Rangin